RDC : Kolwezi abrite la troisième conférence nationale sur le VIH/Sida

En marge de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le SIDA, il s’est ouvert lundi 28 novembre la troisième conférence nationale sur le VIH/Sida édition 2022.

Durant 5 jours, soit du 28 Novembre au 02 Décembre les participants à ces assises reflechissent autour du thème « Mettre fin au VIH/Sida d’ici 2030 dans une approche multisectorielle pour un développement durable », l’objectif etant d’évaluer le processus enclenché il y a 8 ans en vue de partager les expériences, d’analyser les avancées réalisées, les difficultés rencontrées, d’identifier les stratégies innovatrices possibles d’influencer la réponse au VIH pour la marche vers l’objectif mondial d’éliminer le VIH/Sida en 2030.

Présent à ces assises, le secrétaire exécutif national du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/Sida en RDC (PNMLS), le Pr Liévin Kapend a fait savoir qu’en 2021, la RDC a connu plus de dix fois des décès liés au Sida qu’à la Covid-19.

« A Kinshasa seulement, vingt mille personnes sont mortes du Sida, alors que la Covid-19 n’en a emporté que deux mille. Cette pandémie sévit plus en Afrique où nous avons la plus grande proportion avec 70% de cas. La RDC a le type d’épidémie généralisée avec 1% de prévalence », a-t-il déclaré.

« Les femmes en majorité en consultation prénatales font plus de 2,7%, alors que les enfants n’ont pas accès aux soins appropriés.  Cependant, le gouvernement de la RDC fournit des efforts dans la lutte contre cette pandémie, avec à son actif 70% de personnes vivant avec le virus qui sont sous traitement », a-t-il renchéri.

Le Pr Kapend s’est dit confiant bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le VIH/Sida en 2030.

De son côté, Suzanne Kasende directrice de l’ONUSIDA en RDC affirme que « Le VIH/Sida est à ce jour une urgence sanitaire mondiale. Il faut agir vite pour sauver des vies humaines. Il faut le stopper, l’éradiquer ».

Mme Kasende a mis l’accent sur les stratégies à mettre en œuvre pour l’atteinte de cet objectif en 2030.  « La communauté mondiale et celle de la RDC ont été unanimes à reconnaître que si nous voulons réaliser notre vision de mettre fin au VIH/Sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030, nous devons agir rapidement, travailler intelligemment et utiliser efficacement les ressources dont nous disposons », a-t-elle martelé.

A cet effet, elle a appelé les acteurs politiques et sanitaires nationaux à concentrer l’attention pour mettre fin aux inégalités et à vulgariser les bonnes pratiques pour parvenir à éliminer le VIH/Sida en RDC.

 

Deborah NKENGE

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