Le Centre national de référence (CNR) des Bactéries anaérobies et du botulisme de l’Institut Pasteur a confirmé jeudi 12 septembre la présence de Clostridium botulinum dans le pesto à l’ail des ours de la marque « O Ptits Oignons ». Ce produit a été consommé par cinq personnes en Indre-et-Loire, dont quatre sont actuellement hospitalisées en réanimation et en unité de surveillance continue (USC) dans la région Centre-Val-de-Loire.

Les analyses menées sur les patients ont révélé la présence de botulisme dans le sérum de quatre d’entre eux, tandis que les résultats concernant le cinquième cas sont en cours d’analyse. En réponse à cette situation, la direction départementale de la protection des populations intensifie ses investigations pour identifier les acheteurs des pots de pesto concernés.

Les autorités sanitaires rappellent les mesures à suivre pour les consommateurs. Toute personne ayant consommé le produit et présentant des symptômes évocateurs de botulisme doit immédiatement contacter un médecin ou composer le 15. Les personnes concernées sont également invitées à conserver le produit dans un endroit sécurisé pour d’éventuelles analyses. Si le produit n’a pas été consommé, il doit être jeté immédiatement, sans être ouvert.

Le botulisme est une maladie neurologique grave causée par une toxine puissante qui se développe principalement dans les aliments mal conservés. Les symptômes apparaissent généralement entre 12 et 72 heures après la consommation d’un aliment contaminé. Ils peuvent inclure des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, ainsi que des atteintes oculaires et neurologiques, pouvant entraîner des complications sévères. Les autorités sanitaires continuent de surveiller la situation et encouragent toute personne ayant des inquiétudes à se rapprocher des services médicaux.

L’or Kalombo

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Invité sur le plateau des « 4 Vérités » le jeudi 8 août, Le ministre délégué chargé de la Santé et prévention, Frédéric Valletoux, Il est revenu sur deux sujets liés aux Jeux olympiques et à l’état du système de santé public en France.

Concernant les Jeux olympiques, il a précisé que la prise en charge médicale gratuite des athlètes dans le village olympique ne constituait pas une spécificité française, mais relevait de la charte olympique. Le financement de ces soins incombe au comité d’organisation, et non à l’Assurance maladie.

« Les soins gratuits pendant les JO, ce n’est pas une spécificité française et c’est le comité d’organisation qui prend en charge leur financement, pas l’Assurance maladie ! », précise-t-il sur le plateau de Thomas Sotto.

Quant à l’état du système de santé public, le ministre a affirmé qu’il n’y avait pas de saturation malgré l’afflux de millions de visiteurs pendant les Jeux. « L’hôpital public est un paquebot. On peut décider d’un plan Marshall mais ça ne fera pas sortir les soignants d’un claquement de doigts. C’est un long chemin mais beaucoup de choses ont déjà été faites », explique Frédéric Valletoux

Il a reconnu que l’hôpital public faisait face à des difficultés, mais a indiqué que des mesures avaient déjà été prises, comme la réouverture de 400 lits dans certains CHU. Selon lui, le redressement de l’hôpital public est en bonne voie, même si c’est un processus long.

Notons que les jeux olympiques de Paris 2024, est un évènement sportif majeurs qui a réuni plusieurs athlètes du monde entiers, ils ont été ouvert le 26 juillet dernier et seront clôturés le 11août prochain.

L’or Kalombo

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