La République Démocratique du Congo continue de faire face à une épidémie de Mpox, avec des développements récents préoccupants. Le 29 octobre dernier, les provinces du Sud-Ubangi et de la Tshuapa ont chacune enregistré un décès lié à cette maladie. Parallèlement, le Nord-Kivu a signalé cinq cas confirmés supplémentaires. Depuis le début de l’année, le pays a comptabilisé un total de 8 626 cas confirmés de Mpox et 1 071 décès, selon le dernier rapport quotidien sur l’épidémie, reçu le 1er novembre. Le taux de létalité de cette maladie s’élève actuellement à 2,8%.

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Jeudi 24 octobre, à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, au sud-est de la République démocratique du Congo, des sources officielles ont annoncé l’enregistrement de deux cas confirmés de Mpox, également connu sous le nom de variole de singe.

« Notre province du Haut-Katanga a signalé deux cas confirmés de Mpox. Cette situation représente une menace sérieuse et un risque élevé pour l’ensemble de la population », a déclaré Mme Valeriene Mumba Kiboko, ministre provincial du Genre, qui assure l’intérim du ministre provincial de la Santé, lors d’un point sur l’évolution de l’épidémie.

Elle a appelé la population à faire preuve de vigilance et de coopération avec les professionnels de santé pour se protéger contre cette maladie et pour protéger le personnel soignant qui est en contact direct avec les malades.

Mme Mumba Kiboko a par ailleurs recommandé aux habitants d’observer les mesures de prévention suivantes : éviter tout contact physique et sexuel avec des personnes présentant des symptômes de Mpox, ainsi que tout contact avec leurs sécrétions (urine, salive, sperme, sécrétions vaginales, etc.). Elle a également mis en garde contre tout contact direct avec des animaux, qu’ils soient sauvages ou domestiques, malades ou leurs produits.

En cas de contact physique avec une personne infectée ou un animal suspect de Mpox, il est conseillé de se laver les mains avec du savon ou des cendres avant de se rendre au centre de santé le plus proche et d’éviter de manipuler les corps des personnes décédées des suites de cette maladie.

Le gouvernement provincial du Haut-Katanga a déjà mis en place des mesures pour sécuriser les écoles, et la prise en charge des cas de Mpox est gratuite dans les hôpitaux généraux de référence de toutes les 27 zones de santé de la province.

Rappelons que la République Démocratique du Congo fait face une épidémie de Mpox qui touche quasiment toutes les provinces, le pays compte à ce jour plus de 1000 décès. Les efforts de la riposte se sont intensifiés notamment dans la vaccination, plus de 40500 personnes ont été vaccinées dans 11 zones de santé ciblées par les autorités du pays.

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La République Démocratique du Congo (RDC) a franchi une nouvelle étape dans sa lutte contre l’épidémie de Mpox (variole du singe), avec plus de 39 000 personnes vaccinées à ce jour.

Selon les chiffres communiqués par le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, la campagne de vaccination, lancée le 5 octobre dernier à Goma, dans la province du Nord-Kivu, a connu une nette accélération ces dernières semaines.

« Nous avons constaté une réduction significative du taux de létalité, qui est passé de 1,20% à la semaine 41 à seulement 0,014% cette semaine », s’est félicité le ministre, le Dr Roger Samuel Kamba.

Au total, depuis le début de l’année 2024 (semaines 1 à 42), le cumul s’élève à 35 925 cas suspects, 7 534 cas confirmés et 1 006 décès en RDC.

Le Dr Dieudonné Mwamba, directeur général de l’Institut National de Santé Publique (INSP), a souligné la nécessité d’améliorer le protocole de prise en charge des complications liées au Mpox, tout en renforçant le système de santé et la mobilisation communautaire.

Cette campagne de vaccination cible pour le moment six provinces prioritaires : le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, le Sud-Ubangi, le Sankuru, la Tshopo et l’Équateur.

« La vaccination est le moyen le plus efficace pour stopper la propagation de cette épidémie », a rappelé le ministre Kamba, alors que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré le Mpox « Urgence de Santé Publique de Portée Internationale » le 14 août dernier.

Avec l’accélération de la campagne de vaccination et les mesures de prévention renforcées, les autorités sanitaires congolaises espèrent maîtriser rapidement cette nouvelle menace pour la santé publique.

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La République démocratique du Congo se prépare à recevoir 5 millions de doses supplémentaires de vaccin contre la Mpox (variole du singe) en novembre, visant à étendre la campagne de vaccination dans des provinces encore non desservies. Cette annonce a été faite lors d’un briefing organisé par le Centre des opérations d’urgence de santé publique (Cousp) à Kinshasa, ce mercredi 16 octobre 2024

Selon M. Maurice Ilunga, représentant du programme élargi de vaccination (PEV), ces doses proviendront des États-Unis, de l’Union européenne et du Japon. Actuellement, le pays a déjà reçu plus de 260 000 doses, permettant le démarrage de la vaccination dans certaines provinces.

« Nous devons attendre le prochain approvisionnement pour pouvoir planifier la vaccination des enfants », a déclaré M. Ilunga, soulignant l’importance d’une approche exhaustive face à cette épidémie.

Dr Christian Ngandu, coordonnateur du Cousp, a indiqué que la vaccination a débuté dans cinq des six provinces sélectionnées, à savoir le Sud Kivu, le Nord-Kivu, l’Équateur, le Sankuru et la Tshopo. La province du Sud-Ubangi est prévue pour commencer sa campagne de vaccination le 17 octobre. À ce jour, plus de 20 000 personnes, soit 45 % de la cible, ont été vaccinées.

Depuis le début de l’année, la RDC a enregistré plus de 900 décès dus à la Mpox. Au total, 32 297 cas suspects et 6 016 cas confirmés ont été notifiés. Les provinces les plus touchées incluent le Sud Kivu et l’Équateur, avec respectivement 3 555 et 826 cas confirmés.

« La situation nécessite une attention urgente pour contrôler la propagation de cette maladie », a averti Dr Ngandu, qui a également mentionné des discussions en cours pour élargir la campagne de vaccination à Kinshasa.

La RDC fait face à un défi majeur en matière de santé publique avec la propagation de la Mpox. L’arrivée imminente de millions de doses de vaccin pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre cette épidémie, mais une coordination efficace et une réponse rapide restent essentielles pour protéger les populations vulnérables.

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La province du Kwilu fait face à une épidémie de Mpox, avec 220 cas notifiés depuis le début de l’année, dont 9 décès. Arnold Kapalati, le ministre provincial de la santé, a indiqué que des cas ont été guéris grâce aux soins fournis dans les structures de santé.

Malgré la gravité de la situation, le Kwilu ne figure pas parmi les provinces sélectionnées pour lancer des campagnes de vaccination. Le ministre a appelé la population à respecter les règles d’hygiène et à signaler tout cas suspect pour garantir une prise en charge rapide.

La prison centrale de Kikwit a été particulièrement touchée, avec trois cas confirmés. De plus, un infirmier de la zone de santé de Mokala a perdu la vie en raison du manque d’équipements de protection adéquats après avoir soigné un patient présentant des symptômes de Mpox.

Face à cette épidémie, les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la vigilance et de la prévention pour limiter la propagation de la maladie au sein de la population.

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Dans le cadre de la riposte contre le MPOX, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Dr. Roger Kamba, a officiellement remis ce mercredi 9 octobre, un centre de simulation au Centre Hospitalier Universitaire Renaissance. Accompagné du représentant de l’UNICEF, il a également procédé à la remise de dons en médicaments et équipements biomédicaux, destinés à renforcer la lutte contre la MPOX.

Lors de cette cérémonie, le Ministre a affirmé que « les patients atteints de la MPOX bénéficient de soins totalement gratuits », soulignant ainsi l’engagement du gouvernement à garantir l’accès aux soins pour tous.

Ces dons, qui incluent plus de 900 tonnes de matériel, visent à améliorer la réponse sanitaire face aux épidémies telles que la MPOX, les méningites et le choléra. En outre, ils permettront de soutenir la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère, un enjeu majeur de santé publique.

Avec 2 618 cas notifiés, 314 confirmés et 53 décès enregistrés lors de la 39eme semaine épidémiologique. Et 30 888 cas notifiés depuis le début de la pandémie, dont 6 169 confirmés et 972 décès. Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre le MPOX, ainsi que d’autres maladies . Et témoigne de la collaboration entre le gouvernement et les organisations internationales pour améliorer les conditions de santé au sein de la population congolaise.

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L’administrateur du territoire de Mambasa , le commissaire supérieur principal Matadi Muyampandi Jean-Baptiste, a annoncé le dimanche 6 octobre, que six cas suspects de Mpox ont été signalés dans la zone de santé de Mambasa, située à 165 kilomètres au sud-ouest de Bunia, dans la province de l’Ituri.

Tous les échantillons prélevés sur les personnes concernées ont été envoyés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa pour analyse.

Le commissaire a appelé la population à respecter strictement les mesures de prévention pour lutter efficacement contre cette maladie mortelle.

« Évitons tout contact avec les fluides corporels des hommes et des animaux malades. Pratiquons et faisons pratiquer toutes les mesures d’hygiène élémentaires, notamment le lavage des mains avec de l’eau et du savon ou de la cendre aussi souvent que possible. » A-t-il déclaré.

Il a également exhorté les membres de la communauté à se rendre dans les structures sanitaires si quelqu’un présente des signes de la maladie.

« Mambasiens et Mambasiennes, nous devons barrer la route à la propagation de cette maladie. Elle se manifeste par la fièvre, des nausées, des vomissements et des douleurs musculaires. Surveillons les signes de la maladie dans nos ménages et communautés et informons l’infirmier du centre de santé le plus proche », a conclut Matadi Muyampandi.

Notons que le ministère de la sante a lancé samedi 05 octobre dernier la campagne de vaccination contre le Mpox, celle-ci concerne les provinces du Nord et Sud -Kivu. Les personnes vaccinées sont les adultes et prioritairement les personnes en contact direct avec les malades ,notamment les prestataires de santé.

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La vaccination contre le Mpox a officiellement débuté samedi 5octobre dans la partie EST de la RDC, marquant une étape cruciale dans la lutte contre cette maladie. La cérémonie de lancement s’est déroulée dans la zone de santé de Miti-Murhesa, en présence de leaders communautaires, d’autorités provinciales et d’experts du ministère de la Santé, dirigés par le Dr Romain Muboyayi, directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, le Dr Roger Kamba.

Cette initiative, orchestrée par l’Institut National de la Santé Publique (INSP) en collaboration avec le Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP), vise à contenir la propagation de la variante Cloud B1 du virus, qui se propage rapidement dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.

Cette campagne de vaccination intervient deux mois après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une « urgence de santé publique de portée internationale » face à une flambée de variole du singe dans la région. Goma a été désignée comme le point de départ de cette campagne, qui vise à vacciner 48 000 personnes dans les zones les plus touchées, notamment Goma, Karisimbi et Nyiragongo, entre le 7 et le 10 octobre.

Jeanine Muhavi, agente de santé à Goma, a souligné l’importance de cette vaccination : « Être vacciné, c’est être protégé. Je suis protégée en tant qu’agent de santé de première ligne. » La situation est critique, avec plus de 30 000 cas enregistrés depuis le début de l’année et près de 900 décès. Les 265 000 doses de vaccins fournies par l’Union européenne et les États-Unis sont déployés pour soutenir le personnel de santé débordé.

Romain Muboyayi a précisé que le ministère recommande deux doses de vaccin MVA-BN pour les adultes et une dose de LC-16 pour les enfants de moins de 18 ans.

La conseillère du gouverneur en charge de la santé a rappelé l’urgence de la situation : « Le taux de mortalité étant de 5 à 25 %, cette maladie nécessite l’attention de tous et l’engagement de tous les secteurs sociaux pour une réponse concertée. » La campagne se concentrera sur les groupes les plus vulnérables, y compris le personnel de santé, les déplacés de guerre, les bouchers, les professionnels du sexe et les vétérinaires.

Le lancement de cette campagne de vaccination contre le Mpox dans le Sud-Kivu représente un espoir pour endiguer la propagation de cette maladie. Les autorités sanitaires appellent à une mobilisation collective pour garantir la sécurité et la santé de la population face à cette épidémie.

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La République Démocratique du Congo (RDC) s’apprête à lancer une campagne de vaccination contre le Mpox, une épidémie qui a considérablement affecté le pays. Le ministre de la Santé publique, Samuel Roger Kamba, a annoncé lors d’un point ce vendredi 04 octobre à Kinshasa, que cette initiative débutera ce samedi 5 octobre à Goma, dans la province du Nord-Kivu.

Au cours de ce point de presse, le ministre Kamba a souligné que la situation épidémique est préoccupante, avec 31,000 cas enregistrés depuis le début de l’année 2024 et 988 décès. Les enfants, en particulier ceux de moins de cinq ans, sont les plus touchés par cette maladie. « Les enfants sont les plus touchés par l’épidémie de Mpox et qui décèdent les plus, surtout ceux qui sont âgés de moins de 5 ans », a-t-il précisé.

La campagne de vaccination se concentrera sur les provinces du Nord et Sud Kivu, les plus impactées par l’épidémie. En raison d’un nombre limité de doses – 265,000 reçues de l’Union européenne et des Nations unies. La vaccination sera initialement réservée aux adultes. « Nous allons essayer de vacciner d’abord les adultes parce que le vaccin que nous avons reçu est déjà homologué pour les adultes », a déclaré le ministre. Il a ajouté que « ça ne sera pas une vaccination de masse » et que les personnes prioritaires incluront « celles en contact direct avec les malades, notamment les prestataires de santé. »

Les adultes recevront une première dose suivie d’une seconde quatre semaines plus tard, tandis que les enfants auront droit à une seule dose lorsqu’ils seront inclus dans le programme.

Le ministère de la Santé prévoit également une campagne de sensibilisation dans les villages les plus touchés pour informer la population sur les risques et la prévention du Mpox. Le ministre a annoncé l’arrivée imminente de 3 millions de doses supplémentaires provenant du Japon et 100,000 doses de France, ce qui permettra d’élargir la couverture vaccinale.

Alors que la RDC se prépare à cette campagne cruciale, l’engagement des autorités sanitaires et la coopération internationale seront déterminants pour lutter contre cette épidémie. La vaccination représente une étape essentielle dans la protection de la population, en particulier des groupes les plus vulnérables.

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La province du Kwango est confrontée à une crise sanitaire alarmante alors que dix de ses quatorze zones de santé sont désormais touchées par la variole du singe (Mpox). Cette information a été révélée ce jeudi 19septembre par le ministre provincial de la Santé, Dr Apollinaire Yumba.

Avec au moins 145 cas suspects signalés, dont deux décès tragiques, la situation s’aggrave. Parmi ces cas, dix ont été confirmés par l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), mettant en lumière l’urgence de la situation. Les zones de Kenge et de Kasongo Lunda semblent particulièrement touchées, avec respectivement six et quatre cas confirmés.

Dr Yumba a souligné les défis considérables auxquels fait face la province dans sa lutte contre la maladie. Le manque d’intrants essentiels pour la prise en charge des patients, ainsi que l’absence de kits de prélèvement et d’équipements de protection, compliquent les efforts des professionnels de santé.

« Nous manquons cruellement de ressources. Cela constitue un cri d’alarme au Gouvernement central pour qu’il vienne en aide à la province du Kwango, notamment avec des kits de prélèvement. Il est crucial que Kwango soit retenue parmi les provinces prioritaires pour la vaccination contre la Mpox et pour toutes autres activités de lutte », a plaidé Dr Yumba.

Les appels à l’aide se multiplient alors que la communauté locale et les autorités sanitaires cherchent des solutions pour endiguer la propagation de la maladie. La mobilisation des ressources et l’engagement du gouvernement central sont essentiels pour protéger la santé publique et éviter une crise sanitaire encore plus profonde.

La situation au Kwango soulève des inquiétudes non seulement sur le plan de la santé publique, mais aussi sur la capacité des infrastructures sanitaires à faire face à de telles épidémies. Il est impératif que des mesures rapides et efficaces soient mises en place pour protéger la population et restaurer la confiance dans le système de santé. La province attend désormais une réponse rapide et coordonnée des autorités compétentes.

L’or Kalombo

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