Dans un communiqué de presse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), nous est parvenu ce mardi 19 novembre, les nouvelles estimations révèlent une situation préoccupante sur la rougeole : en 2023, le nombre de cas de rougeole dans le monde a atteint 10,3 millions, marquant une augmentation de 20 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse alarmante est principalement due à une couverture vaccinale insuffisante à l’échelle mondiale.

Malgré l’efficacité prouvée du vaccin contre la rougeole, qui peut prévenir la maladie avec deux doses, plus de 22 millions d’enfants n’ont pas reçu leur première dose en 2023. Actuellement, seulement 83 % des enfants ont reçu leur première dose de vaccin, et un décevant 74 % ont reçu la deuxième dose recommandée. Les experts soulignent qu’une couverture d’au moins 95 % est nécessaire dans chaque pays pour prévenir les épidémies et protéger les populations.

« Le vaccin contre la rougeole a sauvé plus de vies que tout autre vaccin au cours des 50 dernières années », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Il a ajouté que pour sauver encore plus de vies, il est crucial d’investir dans la vaccination de chaque personne, peu importe où elle vit.

Dre Mandy Cohen, directrice des CDC, a également exprimé ses inquiétudes, notant que l’augmentation des cas compromet la santé des populations et met des vies en péril. « Le vaccin contre la rougeole est notre meilleure protection contre ce virus. Nous devons continuer à élargir l’accès à celui-ci », a-t-elle affirmé.

En 2023, 57 pays ont connu des épidémies importantes ou perturbatrices de rougeole, un chiffre en hausse de près de 60 % par rapport à l’année précédente. Les Régions OMS de l’Afrique, de l’Asie du Sud-Est, de l’Europe, de la Méditerranée orientale et du Pacifique occidental ont été particulièrement touchées, la moitié des épidémies majeures se produisant dans la Région africaine.

L’or Kalombo

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Le Forum National pour l’élimination du cancer du col de l’utérus s’est clôturé vendredi 15 novembre à Kinshasa, marquant une étape cruciale dans la lutte contre cette maladie qui touche de nombreuses femmes en République démocratique du Congo.

Ce forum qui a réuni plusieurs acteurs œuvrant dans le secteur de la santé mais aussi d’autres secteurs , dans une approche multisectorielle, a permis d’élaborer des recommandations essentielles pour améliorer les stratégies de lutte contre le cancer du col de l’utérus.

Au cours des deux jours de travaux, des experts ont discuté de divers thèmes, allant de la continuité des soins à la gouvernance et au financement de la santé. Ces échanges ont abouti à des recommandations visant à renforcer la gestion de l’information sanitaire et à rendre la réponse aux cancers du col de l’utérus plus efficace.

Dans son discours de clôture, le docteur Polidore Kabila , coordonnateur de la CNCSU, a salué l’engagement des participants : « Je voudrais sincèrement vous féliciter pour cet engagement. Malgré la pluie et les défis, vous êtes restés et avez travaillé. Je suis confiant que nous allons continuer à avancer ensemble, chacun dans son rôle, pour mettre en œuvre la stratégie de l’OMS et le plan stratégique national de lutte contre le cancer. »

Il a également rassuré les participants du soutien continu du CNCSU : « Nous serons disponibles pour faire avancer cette cause. N’hésitez pas à nous contacter pour toute idée ou initiative. »

L’importance de la sensibilisation a également été mise en avant, notamment par une survivante du cancer du col de l’utérus, Martine Mulenda qui a partagé son témoignage poignant : « Quand on se fait dépister bien avant, on sera guéri. Il ne faut pas avoir honte d’en parler. » Son engagement à sensibiliser d’autres femmes souligne la nécessité d’une action collective pour vaincre cette maladie.

Pour conclure ces deux jours de réflexion, une marche de sensibilisation est prévue demain, 16 novembre, allant de la Primature à la Place Royale, afin de mobiliser davantage la communauté sur les dangers du cancer du col de l’utérus.

Initié par le Conseil National de la Couverture Santé Universelle (CNCSU) avec le soutien de partenaires techniques et financiers, tels que la Banque mondiale, a travers le programme multisectoriel de nutrition et de santé, ce forum représente un tournant dans la lutte contre le cancer en RDC, avec l’espoir d’un avenir sans cette maladie évitable.

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Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, a présidé ce jeudi 15 novembre 2024, à Kinshasa, l’ouverture du Forum national sur l’élimination du cancer du col de l’utérus en République démocratique du Congo . Cet événement rassemble les parties prenantes pour tracer la voie stratégique et opérationnelle afin de mettre fin à ce fléau qui touche durement les femmes congolaises.

Dans son allocution, le ministre Kamba a souligné l’engagement du gouvernement dans cette lutte : « Le Président de la République a fait de la santé publique une des priorités de son quinquennat. Le gouvernement fait déjà des efforts considérables, notamment en achetant pour plus de 5 millions de dollars de médicaments anticancéreux. » Il a également annoncé la réception récente de kits de dépistage et de traitement des lésions précancéreuses, qui permettront une prise en charge précoce.

De son côté, le Coordonnateur du Conseil national de la Couverture Santé Universelle, le Dr Polydore Kabila, a détaillé les axes stratégiques pour éradiquer le cancer du col de l’utérus en RDC : « L’OMS a mis en place une politique d’élimination basée sur trois approches efficaces : le dépistage précoce, la vaccination et l’implication de toute la communauté. » Il a souligné l’importance du soutien technique de l’OMS dans cette démarche : « L’OMS est l’institution qui nous donne un appui technique, sa présence à nos côtés est donc cruciale. »

Concernant le financement, le Dr Kabila a indiqué que des études sont en cours pour évaluer les coûts, notamment « 250 à 280 millions de dollars pour vacciner 50% des femmes éligibles ». Il a rappelé que cela s’inscrit dans les objectifs de la Couverture Santé Universelle portée par les plus hautes autorités du pays.

La Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique ,Dr Matshidiso Moeti, présente à l’ouverture du forum, s’est félicitée des décisions courageuses prises par le gouvernement congolais. « Avec la disponibilité des vaccins contre le papillomavirus, des tests et des traitements, nos pays peuvent envisager l’élimination du cancer du col de l’utérus. Je salue l’engagement de la RDC à introduire le vaccin chez les jeunes filles dès 2026. »

Ce forum national qui se déroule du 14 au 16 novembre , qui sera clôturé par une marche de santé, marque une étape importante dans la lutte contre ce cancer évitable, avec la mobilisation de tous les acteurs pour une approche coordonnée et ambitieuse visant à protéger la santé des femmes congolaises.

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Dans l’objectif d’éradiquer la poliomyélite en RDC, Le ministre provincial de la Santé du Tanganyika, Dr Benoît Malumbi Muhiya , a officiellement lancé la campagne de vaccination le jeudi 31 octobre à Kalemie. Il a souligné l’importance de vacciner tous les enfants, même ceux qui sont déjà à jour avec leur vaccination de routine.

Près de 775.000 enfants âgés de zéro à cinq ans sont attendus pour cette campagne de vaccination, Cette initiative vise à immuniser 774.841 enfants dans onze zones de santé de la province.

Le ministre provincial de la santé a souligné l’importance de vacciner tous les enfants, même ceux qui sont déjà à jour avec leur vaccination de routine

« Nous devons faire vacciner tous les 774.841 enfants de moins de cinq ans », a-t-il déclaré. Le ministre a également exhorté les parents à participer activement à cette campagne pour protéger leurs enfants contre la poliomyélite, une maladie potentiellement dévastatrice.

La campagne de vaccination se déroulera de porte à porte, ainsi que dans les églises, les écoles et les marchés, mobilisant des équipes de vaccination à travers l’ensemble de la province. Prévue sur quatre jours, la campagne comprendra également un ratissage pour s’assurer que chaque enfant ait la chance d’être vacciné.

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La République Démocratique du Congo continue de faire face à une épidémie de Mpox, avec des développements récents préoccupants. Le 29 octobre dernier, les provinces du Sud-Ubangi et de la Tshuapa ont chacune enregistré un décès lié à cette maladie. Parallèlement, le Nord-Kivu a signalé cinq cas confirmés supplémentaires. Depuis le début de l’année, le pays a comptabilisé un total de 8 626 cas confirmés de Mpox et 1 071 décès, selon le dernier rapport quotidien sur l’épidémie, reçu le 1er novembre. Le taux de létalité de cette maladie s’élève actuellement à 2,8%.

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La cérémonie officielle d’introduction du vaccin antipaludique R21-Matrix a eu lieu aujourd’hui, jeudi 31 octobre 2024, à Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo Central, marquant une étape majeure dans la lutte contre le paludisme en République Démocratique du Congo.

L’introduction du vaccin R21-Matrix représente une avancée significative dans la lutte contre le paludisme, une maladie qui affecte des millions de personnes en Afrique chaque année. En rendant ce vaccin accessible, la RDC démontre son engagement envers la santé publique et le bien-être de ses citoyens.

Chloé, âgée de 6 mois, est le premier bébé à recevoir le vaccin contre le paludisme en RDC. Sa mère, Ruth Kololo, a exprimé sa joie et son espoir : « Je fais vacciner mon enfant pour qu’elle vive heureuse et en bonne santé », a-t-elle déclaré.

La vaccination est un élément clé dans la lutte contre le paludisme, et l’introduction du R21-Matrix offre une nouvelle lueur d’espoir pour les familles congolaises. Les autorités sanitaires s’engagent à respecter le calendrier vaccinal afin d’assurer la protection de la population. Ce vaccin sera administré à l’âge de 6 mois, 7 mois, 8 mois et 15 mois.

La cérémonie d’introduction du vaccin R21-Matrix à Mbanza-Ngungu est un moment historique pour la RDC. En intégrant ce vaccin dans son calendrier vaccinal, le pays fait un pas décisif vers la protection de sa population contre le paludisme.

Avec cet événement, la RDC devient le 15ème pays africain à intégrer ce vaccin innovant dans son calendrier vaccinal, tout en inspirant d’autres nations à suivre son exemple.

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Le directeur général de l’autorité de régulation et de contrôle de la couverture santé universelle, Dr Hugues Bulubulu Fariala, a annoncé mercredi 30 octobre 2024 ,le lancement pour les prochains jours , du programme de la maternité gratuite et de soins pour les nouveau-nés, dans le cadre de la couverture santé universelle, dans la province du Kasaï Oriental, au centre de la République Démocratique du Congo.

« Nous sommes heureux d’informer la population du Kasaï Oriental du lancement prochain du grand projet du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, visant à mettre en œuvre la couverture santé universelle. Nous sommes prêts à entamer les activités qui aboutiront à la mise en place effective de la gratuité de la maternité et des soins pour les nouveau-nés », a déclaré Dr Hugues Bulubulu Fariala, directeur général de l’autorité de régulation et de contrôle de la couverture santé universelle.

Il a précisé que leur mission consiste à évaluer les établissements de santé qui seront sélectionnés pour prendre en charge les femmes enceintes et les nouveau-nés. « Nous collaborons avec la division provinciale et l’inspection provinciale de la Santé pour identifier tous les hôpitaux, qu’ils soient publics, confessionnels ou privés, qui participeront à ce programme dans toute la province, et pas seulement à Mbuji-Mayi », a-t-il ajouté.

Après cette identification, le Dr Bulubulu Fariala a indiqué que la prochaine étape consistera à signer des contrats avec les établissements sélectionnés, afin de lancer officiellement le programme de maternité gratuite dans le dernier trimestre de l’année 2024.

Cette initiative vise à garantir à toutes les femmes enceintes et à leurs nouveau-nés un accès aux soins sans frais, offrant ainsi une prise en charge complète et accessible.

Rappelons que ce programme de la gratuité de la maternité a été lancé officiellement le 05 septembre 2023 par le président de la république démocratique du Congo , Felix-Antoine Tshisekedi  Tshilombo. Il s’agit ici du premier paquet des soins de la mise en œuvre de la couverture de santé universelle.

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Lors d’un point de presse tenu mercredi 30 octobre 2024, le ministre provincial de la Santé de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, a annoncé la décision de fermer les établissements de santé jugés non viables.

« Notre démarche n’est pas une attaque, mais une mesure visant à protéger la vie de nos concitoyens à travers la fermeture de ces établissements de santé non viables à Kinshasa », a affirmé le Dr Patricien Gongo, ministre provincial de la Santé.

Le ministère provincial de la Santé avait en effet octroyé un délai d’un mois aux établissements de soins et pharmaceutiques non viables pour permettre un contrôle approfondi de leur viabilité.

Cette initiative fait suite à l’expiration, le 25 octobre dernier, d’un moratoire accordé aux gestionnaires de ces centres de santé.

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L’obésité est devenue un problème de santé majeur à l’échelle mondiale, touchant des millions de personnes. Face à cette épidémie croissante, il est essentiel d’adopter des habitudes saines pour prévenir l’obésité et améliorer la qualité de vie. Voici quelques astuces santé à intégrer dans votre quotidien.

1. Adoptez une Alimentation Équilibrée

Une alimentation riche en fruits et légumes est fondamentale. Ces aliments, faibles en calories et riches en nutriments, doivent constituer la base de chaque repas. Il est également recommandé de privilégier les protéines maigres, comme le poulet, le poisson et les légumineuses, tout en optant pour des grains entiers tels que le quinoa ou le riz brun.

2. Contrôlez les Portions

La taille des portions joue un rôle crucial dans la gestion du poids. Utiliser des assiettes plus petites peut aider à éviter de trop manger. Prendre conscience des quantités peut faire une grande différence.

3. Hydratez-vous

Boire beaucoup d’eau est essentiel pour maintenir une bonne hydratation et peut également aider à réduire la consommation de calories. Remplacer les boissons sucrées par de l’eau est une stratégie efficace pour diminuer l’apport calorique.

4. Limitez les Aliments Transformés

Les aliments riches en sucres ajoutés, en graisses saturées et en sodium sont souvent responsables de la prise de poids. En réduisant leur consommation et en privilégiant les aliments non transformés, on peut favoriser une meilleure santé.

5. Faites de l’Exercice Régulièrement

L’activité physique est indispensable pour maintenir un poids santé. Viser au moins 150 minutes d’exercice modéré par semaine, sous forme de marche, de danse ou de vélo, est un objectif à atteindre.

6. Établissez une Routine de Sommeil

Un bon sommeil, de 7 à 9 heures par nuit, est crucial pour réguler les hormones liées à la faim. Un manque de sommeil peut conduire à des fringales et à une prise de poids.

7. Évitez de Grignoter Devant la Télé

Manger en étant distrait, comme devant la télévision, peut entraîner une surconsommation. Il est préférable de manger à table, sans distractions, pour mieux apprécier les repas.

8. Planifiez vos Repas

La préparation des repas à l’avance permet de faire des choix plus sains et d’éviter les tentations en cas de faim soudaine.

9. Écoutez Votre Corps

Apprendre à reconnaître les signaux de faim et de satiété est essentiel. Mangez lorsque vous avez faim et arrêtez-vous lorsque vous êtes satisfait.

Prévenir l’obésité nécessite un engagement à long terme envers un mode de vie sain. En intégrant ces astuces dans votre quotidien, vous pouvez non seulement améliorer votre santé globale, mais aussi réduire le risque d’obésité. Adoptez ces habitudes et faites un pas vers un avenir plus sain.

L’or Kalombo

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Du 29 octobre au 3 novembre 2024, un atelier de réflexion se tient à Kinshasa sur les adaptations de la Stratégie de Nutrition à Assise Communautaire (NAC) et le développement d’une stratégie de communication pour le changement social et de comportement dans le cadre du programme multisectoriel de nutrition et de santé.

L’objectif principal de cet atelier est de proposer des adaptations à la stratégie NAC afin de simplifier et d’accélérer le processus de mise en œuvre, tout en assurant une forte adhésion communautaire et l’atteinte des résultats contribuant au développement de la stratégie de communication pour le changement social.

Selon les données tirées de l’enquête nationale de nutrition 2023 :

• 59,6 % des enfants, soit 6 sur 10, ont bénéficié de l’allaitement maternel exclusif avant l’âge de 6 mois.
• Seulement 10,1 % des enfants ont bénéficié d’une diète minimale acceptable.
• 8,2 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’émaciation.
• 47,9 % des enfants de cette même tranche d’âge présentent un retard de croissance ou une malnutrition chronique.

Cette situation nécessite une forte implication dans la mise en œuvre de bonnes stratégies pour réduire ces chiffres. Présent à l’ouverture de ces assises, le directeur du Programme National de Nutrition et de Santé (PRONANUT) a souligné l’importance de cet atelier pour améliorer les conditions nutritionnelles en RDC.

« La RDC est confrontée à un problème sérieux de malnutrition. Un enfant sur deux est sujet à la malnutrition chronique, également appelée retard de croissance, qui affecte non seulement la croissance physique mais aussi le développement psychomoteur. Il y a également la malnutrition aiguë qui touche environ 8 % des enfants », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Après deux ans de mise en œuvre de l’approche NAC, nous avons constaté des difficultés. C’est pourquoi nous organisons cet atelier avec toutes les parties prenantes, au niveau national, provincial et local, pour réfléchir sur la mise en œuvre de cette approche et trouver des mécanismes pour booster la stratégie, en établissant une feuille de route pour accélérer la mise en œuvre de la NAC. »

Le docteur Dominique Baboo, coordonnateur de l’UG-PDSS, a exprimé ses attentes par rapport à cet atelier, souhaitant faire le point sur l’état de mise en œuvre, identifier des actions pour l’améliorer et créer une feuille de route pour déployer efficacement la nutrition dans les communautés.

« La première attente est de faire le point sur l’état de mise en œuvre et d’identifier les défis. Ensuite, il s’agit de déterminer des actions pour améliorer la mise en œuvre et de créer une feuille de route pour être efficace. Pas seulement pour dérouler la nutrition dans ces communautés, mais pour le faire de manière efficace. »

L’ANAC est cruciale pour prévenir la malnutrition, nécessitant une compréhension et une utilisation adéquates des services de santé par la communauté, ainsi qu’une communication continue pour favoriser un changement de comportement durable et encourager le recours aux soins.

Comme l’indique le docteur Khady Toure, Project Manager du PMNS : « L’ANAC est une stratégie pertinente pour appuyer la prévention de la malnutrition, mais elle doit être menée de manière appropriée au niveau de la communauté. Cela implique une bonne compréhension de l’activité et une utilisation efficace des différents services. »

« Nous constatons que des enfants décèdent encore au sein des communautés sans être en contact avec le système de santé. Si la communauté est informée des signes de danger liés aux maladies, des moments où il faut recourir au système de santé, et de l’utilisation des services de santé, alors l’ANAC pourra être considérée comme réussie. »

L’approche « Nutrition à Assise Communautaire » (NAC), soutenue par le programme multisectoriel de nutrition et de santé (PMNS) financé par la Banque mondiale, couvre 45 zones de santé dans quatre provinces à travers les groupements d’ONG, notamment dans les provinces du Kasai, Kasai Central, Kwilu et Sud-Kivu, en complémentarité avec d’autres partenaires. Cet atelier représente une étape clé vers une amélioration significative de la nutrition et de la santé des enfants en RDC.

L’or Kalombo

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