Après la grève sèche des infirmiers et personnel administratif à travers toute l’étendue du pays, paralysant ainsi les services des hôpitaux publics et causant bcp préjudice aussi bien aux hôpitaux qu’aux malades, arrive celle des médecins du secteur public qui menacent d’entaminer une grève ce 12 juillet.
C’est à travers un communiqué signé le 8 juillet que trois syndicats des médecins des services publics de l’État ont publié les modalités pratiques de leur grève dès le lundi 12 juillet prochain, au cas où le gouvernement ne répondait pas favorablement aux revendications des médecins des services publics à l’expiration du préavis de grève qui court jusqu’au samedi 10 juillet, précise ce communiqué.
Pour l’intersyndicale des médecins, un service minimum sera observé pendant la période de la grève, notamment la sortie précoce des malades hospitalisés, la gestion accélérée des malades en post opératoire, la suspension des consultations externes et la prise en charge des urgences extrêmes uniquement.
Par ailleurs, pendant cette période de service minimum, les médecins de la présidence, des cabinets politiques et ceux oeuvrant dans les centres de traitement de riposte contre la Covid-19 devront également se conformer aux modalités de la grève, note le communiqué.Toutefois, les banques de sang resteront opérationnelles.
Avec la 3ème vague de Covid-19 qui secoue le pays, des réponses à ces revendications s’avèrent urgentes car cette grève des médecins risque d’aggraver une situation déjà inquiétante.
Eric Musumadi, Santénews.Info