Fièvre Typhoïde : 360 cas à Popokabaka, dont 17 décès

Depuis le mois de février la zone de santé de Popokabaka enregistre plusieurs cas suspects de la fièvre typhoïde avec un pic à partir de la 2ème quinzaine du mois de mars 2021.
Le chef de division provinciale de la santé tire la sonnette d’alarme et appelle la population de Popo à l’application des mesures d’hygiène alimentaire.

360 cas de fièvre typhoïde déjà enregistrés, dont 17 décès dans la zone de santé de Popokabaka dans la province du Kwango. Parmi ces cas enregistrés, 45 compliqués de perforations intestinales et 10 en post-opératoire, précise le chef de division provinciale de la santé de cette province, Dr. Aimé Kayolo.


Après prélèvement des échantillons à Popo par une équipe de l’Institut National de Recherche Biomédical, ce dernier a confirmé l’épidémie de fièvre typhoïde dans ce territoire du Kwango.
La douleur abdominale, la fièvre, la constipation, parfois des ballonnements abdominaux et autres sont parmi les signes que présentent les patients souffrant de cette pathologie qualifiée de maladie des mains sales, souligne le Dr. Kayolo.
Ce dernier appelle la population de Popokabaka à l’application des mesures d’hygiène alimentaire et annonce pour la semaine prochaine, une campagne de sensibilisation contre cette pathologie.

A en croire le Ministre de la Santé du Kwango, qui indique que ces personnes décédées ont connu des complications dues à la perforation intestinale, cette situation remonte à la dixième semaine épidémiologique, c’est à dire la deuxième quinzaine du mois de février jusqu’au 20 avril.

L’insuffisance en eau potable serait à l’origine de l’augmentation des cas de cette maladie, a fait savoir le Dr. Didier Tshikisa.
« Nous sommes entrain de sensibiliser la population dans l’observance des mesures d’hygiène par rapport aux maladies des mains sales puisque la fièvre typhoïde est une maladie des mains sales dans l’alimentation, dans l’eau de boisson et je pense que c’est ce qui serait même à l’origine. Popokabaka est desservi aujourd’hui par des bornes fontaines du projet ISCO, alors que des cours d’eau surplombent Popokabaka ».

Par ailleurs, le Ministre de la Santé du Kwilu accuse plus les aires de santé périphériques qui ont rapporté beaucoup plus de cas.

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