Grève partielle des personnels non-médecins: le Ministère de la Santé se rapproche de celui du Budget pour évaluer la suite des discussions

La question de la grève partielle déclenchée par certains infirmiers et administratifs du secteur de la Santé Publique préoccupe au plus haut niveau le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Le dossier a fait l’objet d’un tête-à-tête entre la vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Mme Véronique Kilumba Nkulu et son collègue vice-ministre du budget, Elisé Bokumwana, ce mardi 12 octobre 2021, à l’immeuble du gouvernement.

Pendant une dizaine de minutes, la vice-ministre de la Santé a voulu s’enquérir de la situation auprès du ministère du Budget, notamment en ce qui concerne la signature de l’arrêté interministériel entre les trois ministres de la Fonction Publique, de la Santé Publique, Hygiène et Prévention ainsi que du Budget.

Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de cette rencontre qui a eu lieu au cabinet du Ministre du Budget.

Toutefois, d’après les indiscrétions, les deux vice-ministres se sont montrés favorables à trouver des solutions aptes aux revendications légitimes posées par les pro-santés.

D’où, l’intérêt de cette réunion qui a permis aux autorités sectorielles d’harmoniser leur point de vue par rapport à cette question de l’amélioration des primes et alignement des infirmiers.

Le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention qui a toujours montré sa bonne volonté et son engagement de trouver des solutions idoines aux principales revendications visant l’amélioration des conditions du personnel de la santé, entend donc quelques réglages au niveau du ministère du budget afin de procéder à la signature de l’arrêté interministériel qui mettrait fin à la grève des professionnels de santé comme cela fut le cas avec les médecins du secteur public.

Mieux vaut tard que jamais, dit-on. Les infirmiers et administratifs des hôpitaux publics de l’état sont invités à accorder le bénéfice du doute à l’actuel gouvernement qui travaille dans le but de trouver une solution pérenne à leurs revendications. Et ce n’est qu’une question de quelques jours, si pas des heures, apprend -t-on du ministère de la Santé.

Eric Musumadi, Santénews.Infos

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