Dans un communiqué de presse publié le 12 août dernier, nous est parvenu ce mardi 13août 2024, La Communauté Économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) tire la sonnette d’alarme face à la situation préoccupante liée à la flambée de cas de variole simienne (MPOX) dans la région.
Selon les chiffres de l’OMS, 15 pays africains ont déjà signalé des cas de variole simienne depuis le début de l’année 2024, avec 2030 cas confirmés et 13 décès, contre seulement 1145 cas et 7 décès en 2023. Quatre pays – Burundi, Kenya, Rwanda et Ouganda – qui n’étaient pas touchés auparavant ont également rapporté des cas depuis mi-juillet 2024.
« La CEEAC est très préoccupée par cette situation d’urgence », affirme le communiqué publié le 12août denier. L’organisation régionale appelle ainsi ses États membres à « redoubler d’efforts pour l’application des mesures préventives et la recherche active des sujets contacts » afin de circonscrire cette épidémie.
Face aux risques élevés de propagation et à la possibilité de nouveaux variants, la CEEAC souligne l’importance de mettre en place un « mécanisme régional d’alerte précoce pour la surveillance intégrée des maladies à potentiels épidémiques ». Une plateforme régionale de partage d’informations sur les épidémies a d’ailleurs été initiée avec le soutien de l’OMS Afrique.
La CEEAC salue cependant « la promptitude de la riposte et l’alerte donnée » par les pays nouvellement touchés, ce qui a permis aux autres États de prendre des mesures préventives à leurs frontières. L’organisation régionale se tient par ailleurs « à la disposition des États membres touchés pour apporter une assistance technique substantielle ».
L’or Kalombo