A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales célébrée le 06 février de chaque année, l’ONG Femmes Main dans la Main pour le développement Intégral (FMMDI), a rendu public son rapport d’enquête effectué dans cette partie du pays.
Dans ce rapport consulté par la rédaction de Santenews.infos, cette organisation fait remarquer que les pratiques des mutilations génitales féminines sont récurrentes au Kasaï-Central, et constituent une forme des violations des droits des femmes.
« Sur 120 femmes, 52 % ont subi les mutilations génitales, nous avons voulu connaître les raisons de cette pratique, la grande raison c’est satisfaire le désir de son partenaire, protéger la grossesse etc. », rapporte cette organisation.
Cette enquête a concerné les femmes et filles dont l’âge variait entre 12 à 25 ans, 26 à 45 ans et 46 à plus. Cette organisation révèle que les conclusions de son enquête prouvent qu’au Kasaï-central, il y a 2 formes des mutilations génitales, dont les plus répandues sont l’élongation de clitoris ou petite lèvre et l’ablation partielle ou totale de l’organe génital, pour des raisons sexuelles et non médicales.
Toutefois, elle mentionne qu’après avoir interrogé le corps médical, il s’avère que ces pratiques ont des conséquences désastreuses sur la santé des femmes et filles victimes, notamment des traumatismes, des maladies infectieuses, de cancer et des troubles psychologiques.
C’est ainsi que l’ONG FMMDI rappelle à la population que ces pratiques sont considérées comme des violences sexuelles faites aux femmes et jeunes filles, et punissables par la loi, raison pour laquelle les communautés en majorité les femmes doivent abandonner ces pratiques.
Honoré Mudiangombé/Kananga