Kasaï-Central : Une ONG préoccupée par la réhabilitation de la morgue de l’hôpital général de référence de Luiza

Inopérationnelle depuis l’accession de la RDC à l’indépendance, la morgue de l’hôpital général de référence de Luiza au Kasaï-Central n’a toujours pas été réhabilitée.

Les corps des personnes décédées dans cet hôpital sont ramenés à leurs domiciles par les leurs et enterrés dans les 24h qui suivent pour éviter la décomposition.

Informé, le Coordonnateur de l’ONG RAKHO et Directeur provincial du Fond de Promotion pour l’industrie, FPI/Nord et Sud-Kivu, Honoré Gyslain Kabunda Mbuta se dit préoccupé par cette difficulté que traverse l’HGR/Luiza et toute la population de cette contrée frontalière du Kasaï-Central.

Dans une interview exclusive accordée à la presse locale, le Coordonnateur national de l’ONG RAKHO se dit déterminé à frapper à toutes les portes possibles pour obtenir la réhabilitation de ce centre mortuaire.

 »Lors de mon séjour à Luiza pour l’enrôlement, je suis allé moi-même me rendre compte de l’état de notre hôpital. Et le Médecin directeur m’a fait visiter l’ancienne morgue qui ne fonctionne pas depuis plus de 60 ans maintenant. Mais quand il m’a expliqué la manière dont ils gèrent les morts dans cet hôpital, mon cœur a saigné’‘, a déploré Honoré Kabunda Mbuta.

Et de renchérir,

 » Luiza est une grande agglomération du Kasaï-Central, je dirais même la deuxième ville de la province, mais sans morgue dans ces hôpitaux ? Non, c’est insupportable, j’ai décidé d’y trouver une solution. Notre population mérite mieux que ça. Je m’engage désormais à frapper à toutes les portes possibles pour obtenir la réhabilitation de cette morgue. Je ne promets pas mais je m’engage à multiplier les contacts à tous les niveaux et au mieux de ma connaissance afin de trouver une solution y afférente ».

Le coordonnateur de l’ONG RAKHO a en outre lancé un appel de solidarité à tous les bailleurs de fonds, tous les bienfaiteurs et les organismes intervenant dans le secteur de la santé d’associer leur voix à la sienne pour doter ce grand hôpital d’une morgue.

Jean-Claude Kabinda/Luiza

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