Un atelier de partage d’information pour plus de redevabilité, c’est dans cette perspective que les 15 parties prenantes à la mise en œuvre de différents projets santé financés par la banque mondiale se sont réunies.
Durant deux jours à Kinshasa, cette rencontre avait pour objectif : Présenter l’état de mise en œuvre et d’avancement des activités pour chaque protocoles d’accords, Dégager les forces et faiblesses ainsi que les principaux goulots d’étranglement dans la mise en œuvre des activités et Proposer des pistes de travail pour une mise en œuvre optimale des activités d’ici fin décembre 2022.
Pour le Dr Dominique BAABO coordonnateur de l’UG–PDSS qui a fait le compte rendu de ces assises : » La plupart d’entre ces partenaires se retrouvent sur le terrain et tous en train de réaliser des activités. Souvent tous ont de ressources qui proviennent que de nos projets. Il était important qu’ils le sachent puisque ça va permettre à ce qu’ils identifient les possibilités de synergie et de complémentarité ». a-t-il déclaré tout épinglant quelques défis identifiés : « Le premier défis c’est la coordination. Par rapport à ça, on a discuté sur la possibilité de mettre en place de cadre de concertation au niveau national et au niveau provincial.
Et à la question de communication, puisque souvent les différents protocoles d’accords sont signés au niveau national et les agences de mise en œuvre ont des branches au niveau national mais ce n’est pas toujours évident que le niveau provincial ait la bonne information.
Il a été décidé que toutes les informations, mieux les documents contractuels signés au niveau national devront être partagés avec les acteurs de mise en oeuvre pour que tout le monde puisse avoir le même niveau d’information».
Par ailleurs le Dr Baabo a tout de même souligné que le troisième aspect concerne l’implication des structures publiques, il faudrait que les responsables à différent niveau de notre administration puissent s’approprier de nos projets parce-que tout doit être clair de fonds que nous utilisons quand bien même provenant de la Banque Mondiale ce sont de fonds du gouvernement.
Et à ce titre, le premier responsable c’est l’agent public quelque soit le niveau où il travaille.
A travers de discussions qu’on a eues, il y a des recommandations qui vont permettre à ce qu’on puisse trouver de réponses à ces défis. A conclu le coordonnateur de l’UG – PDSS.
Pour le représentant du secrétaire général, Dr. Dieudonné Mwamba, Il était question au niveau du secrétariat général à la santé de se faire une idée sur tous les financements.
« Nous devons nous rassurer que tout ce qui est mise en œuvre comme intervention au travers ces différents projets soient menés selon les objectifs du gouvernement ». a-t-il déclaré avant de poursuivre ce qui suit :
« L’UG-PDSS qui finance ce programme a proposé cet exercice d’évaluation chaque trimestre l’idée c’est de pouvoir accélérer la mise en œuvre des activités pour atteindre des résultats sur le terrain en terme de changement de la qualité de vie des populations.
À ce sujet, un comité sera mise en place pour essayer de comprendre le goulot d’étranglement et comment le solutionner ensemble ».
Il faut signaler qu’à ce jour l’UG-PDSS a signé 15 protocoles d’accords avec des agences des Nations Unies notamment UNICEF, OMS , OIM ,UNFPA , FAO et PAM pour un montant évalué à plus de 280 millions de dollars.
Rappelons que dans le secteur de la santé, l’Etat congolais travaille avec ses partenaires traditionnels dont la Banque Mondiale qui finance plusieurs activités par le truchement de l’Unité de Gestion du Programme de Développement du Système de Santé en sigle (UG-PDSS ).
Cette Unité poursuit des objectifs, notamment l’opérationnalisation et la mise en œuvre de toutes les stratégies de développement du secteur de la santé en perspective à la couverture sanitaire universelle avec un accent particulier sur la santé de la mère, de l’enfant, de l’adolescent et du nouveau-né.
Ce programme est donc placé sous l’autorité directe d’un Coordonnateur National qui est à son tour supervisé par le Secrétariat Général à la Santé Publique Hygiène et Prévention.
Deborah NKENGE