Premier pays à déclarer la présence de la pandémie sur son territoire, la Chine a fait montre d’une exceptionnelle habileté dans la lutte contre le Coronavirus.
Avec plus de 80 000 citoyens atteints, la chine a mis en place une stratégie de riposte hors pairs : un dépistage à très large échelle, une prise en charge intégrale des patients (un hôpital ultramoderne de mille lits construit en dix jours), et le confinement à domicile de toutes les personnes vivant dans les poches d’éclosion ; une mesure sans doute la plus ambitieuse, agile et agressive de l’histoire selon les experts.
Mettant à contribution tous ses espaces et services publics dont l’armée, sans compter l’apport considérable des privées parmi lesquels des grandes firmes, la réponse chinoise a suscité les éloges de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de bien d’autres pays malgré la mise en veilleuse de nombreuses libertés individuelles.
Xi Jimping et son peuple ont ainsi bénéficié d’une forme de standing ovation mondiale pour saluer leur performance contre cette pandémie qui a mis pourtant à génoux plusieurs pays dont les systèmes sanitaires apparaissaient irréprochables, tel que là France et le Royaume-Uni.
Plus de 3 mois après, la chine semble suffisamment guérie du coronavirus malgré la prudence de ses autorités à l’annoncer et n’hésite pas à proposer son aide à d’autres pays encore au prise avec la pandémie.
En Rdc , alors que la barre de 1000 cas a été franchie et 50 décès enregistrés, la prise en charge des malades représente toujours un défis majeur pour l’équipe de riposte confrontée essentiellement aux difficultés d’ordre logistique.
Néanmoins le pays reste statistiquement l’un des moins touchés au monde à qui il suffisait peut-être d’un peu plus d’organisation, de promptitude, de rigueur et de proactivité dans l’échelle de prise de décision pour éviter de justesse la propagation de la maladie.
Mais comme il n’est jamais tard pour bien faire, essayons la méthode chinoise.
Claude Biringanine