Dans un rapport détaillé publié ce mardi 26 juin , l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dresse un constat mitigé de la situation mondiale en matière de consommation d’alcool et de ses conséquences sanitaires et sociales.
Bien que des progrès aient été accomplis ces dernières années, l’abus d’alcool reste un défi majeur de santé publique qui nécessite une mobilisation accrue des États et de la communauté internationale.
Malgré une légère baisse de la consommation depuis 2010, l’abus d’alcool reste un défi majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Une situation qui nécessite une intervention urgente ainsi qu’une intensification des efforts pour prévenir et traiter efficacement les problèmes de santé liés à la consommation d’alcool.
En effet, le rapport de l’OMS met en lumière plusieurs défis majeurs :
- La consommation mondiale d’alcool par habitant, bien que légèrement en baisse depuis 2010, demeure élevée dans de nombreuses régions, notamment en Europe, en Amérique du Nord et dans certains pays d’Asie.
- Les dommages sanitaires et sociaux associés à l’abus d’alcool, tels que les maladies chroniques, les blessures et les violences, restent un fardeau important pour les systèmes de santé et les communautés.
- De nombreux pays ont mis en place des politiques visant à réduire les méfaits de l’alcool, mais leur mise en œuvre et leur efficacité sont souvent insuffisantes.
- L’accès aux services de traitement des troubles liés à l’utilisation de substances, y compris l’alcoolisme, reste très limité dans de nombreuses régions du monde.
Dans le but de pallier à cette situation mondiale, ce rapport souligne l’urgence d’agir pour prévenir et traiter les problèmes de santé liés à l’alcool en intensifiant des investissements dans des interventions efficaces et veiller à ce que tout individu puisse accéder aux services de traitement dont ils a besoin.
Ainsi, l’OMS appelle les États membres à renforcer leurs politiques de santé publique en matière de lutte contre l’alcoolisme, notamment par des mesures de taxation, de réglementation de la publicité et de sensibilisation du public. L’organisation onusienne préconise également des investissements accrus dans le développement et l’accessibilité des services de traitement des troubles liés à l’utilisation de substances.
L’or Kalombo