Pendant la fuite de certains déplacés suite à la guerre du M23, certains enfants séparés de leurs familles ont été enregistrés à shasha sur la route Sake-Minova dont certains sont victimes de plusieurs maladies et la non prise en charge en soins médicaux car les structures sanitaires de cette contrée sont en rupture.
Sur terrain , les enquêtes démontrent que de centaines d’enfants âgés de 07 à 15 ans courent les risques de contracter certaines maladies comme la malaria, cholera, fièvre suite à la non prise en charge à des soins appropriés.
Pour le Docteur Lucien , Médecin Chef de zone de l’hôpital de Kirotshe , les risques que courent les enfants déplacés sont exclusivement dûs à la non prise en charge et à l’insuffisance des médicaments au sein de sa zone de santé.
» Nous sommes très déçu de voir les conditions dans lesquelles les enfants déplacés en rupture de leurs familles vivent car leur santé reste préoccupante surtout que dans notre zone de santé nous sommes entrain d’enregistrer des milliers de déplacés venant du territoire de Masisi , mais le problème réside au niveau des kits médicaux au sein de notre structure de santé « , a-t-il déclaré.
Par ailleurs,le Président de la société civile du groupement Kamuronza à sake , lance un cri d’alarme aux autorités compétentes afin de s’impliquer urgemment dans ce fléau vu que la vie des déplacés de guerre en dépende.
Toutefois, cet acteur de la société civile lance un SOS aux Organisations Non gouvernementales (ONG) pour sauver ces enfants dans le cadre humanitaire.
D’autre part , certains déplacés sont cantonnés dans un camps dans la cité de Sake.
Interrogés par Santénews.infos, ils se plaignent de la façon dont les autorités les traitent et relèvent le manque de nourriture, eau potable et autre produit de première nécessité.
Ainsi, ils en appellent d’une manière urgente aux autorités ou aux personnes de bonne volonté afin de leurs venir en aide , vu leur vulnérable.
D’autres femmes parmi ces déplacés se lamentent de la disparition de leurs enfants pendant qu’ils fuyaient et jusqu’à présent ils demeurent introuvables.
Il sied de rappeler que la majorité des déplacés de guerre cantonnés à saké proviennent de la cité de kisthanga après que d’autres se sont dirigés vers Minova.
Boniface MALIMINGI ANATOLE