Cet été, les États-Unis avaient enregistré leur premier cas de poliomyélite depuis près de 10 ans alors que la maladie a été éradiqué dans la majorité des pays dans le monde à l’exception du Pakistan et de l’Afghanistan
Selon l’ONU, le virus a également été détecté dans les eaux usées de New York, suggérant une contamination plus étendue. Alors qu’il n’existe aucun traitement curatif contre cette maladie.
Les autorités sanitaires pensent que le virus circule »probablement localement » et que les new-yorkais non-vaccinés doivent le faire au plus vite. Préoccupés, les centres fédéraux de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), ont dépêché des experts dans l’Etat de New York pour mieux dépister et vacciner car la maladie peut avoir des conséquences dévastatrices et irréversibles.
Le virus poliomyélite peut entraîner la paralysie, et dont la contraction peut facilement être prévenue par le vaccin de la poliomyélite.
Pour le moment, le personnel de santé en contact avec des cas suspects ou avérés de polio sont éligibles à une dose de rappel.
La couverture vaccinale contre la poliomyélite est à 79 % à l’échelle de l’Etat de New York, mais elle est plus faible dans les comtés de Rockland.
La couverture vaccinale contre la poliomyélite est à 79 % à l’échelle de l’Etat de New York, mais elle est plus faible dans les comtés de Rockland.
Pour le moment, un seul cas est confirmé. Le cas confirmé concerne un jeune adulte, dont on ignore l’identité, qui s’est présenté dans un hôpital avec une jambe paralysée.
Les analyses phylogénétique de la souche isolée de ce patient révèlent qu’elle est proche de celles utilisées dans le vaccin oral contre la poliomyélite (OPV)l’opv est un vaccin vivant atténué, c’est-à-dire qu’il contient une ou plusieurs souches actives du virus de la poliomyélite.
Les autorités sanitaires estiment que pour un cas de poliomyélite paralysante confirmée, plusieurs centaines de personnes pourraient être infectées.
Brenda Badsunde