Le territoire de Masisi fbs la partie Est de la République Démocratique du Congo est l’ un des territoires le plus riche du pays en terres arables .
Mais celui – ci est menacé par la malnutrition et l’insécurité et beaucoup des villages du dit territoire se sont vidés de leurs habitants.
Ces derniers trouvent refuge dans la commune rurale de Masisi qui compte actuellement 3 camps des déplacés notamment : Mater dei , kisoko et Mont ngaliema. Cette situation est causée par les affrontements entre des groupes armés et les FARDC.
Ces déplaces se retrouvent dans l’incapacité de se nourrir aisément.
Nos enquêtes ont relevé des signes plutôt très alarmants des enfants, nourrissons, femmes enceintes et allaitantes qui présentent des marques la malnutrition.
» Depuis que nous sommes ici la vie devient difficile du jour au jour, nous sommes devenus pauvres au point que même pour accéder à une bonne alimentation c’est très difficile .Nous avions abandonnés nos champs à cause de l’insécurité, même si on trouve un peu d’argent pour s’approvisionner en nourriture, il n’y a pas de quoi acheter au marché car c’est nous les agriculteurs qui devrons venir vendre nos récoltes. Voila maintenant nos enfants tombent développent de signes de malnutrition, et notre chance est que certaines organisations humanitaires nous viennent en aide si non ça serait une catastrophe dans ces camps… « Témoignage d’un parent.
Nous nous sommes entretenus avec les femmes déplacées enceintes et allaitantes pour savoir comment elles se nourrissent pendant cette période.
» Les relais communautaires nous sensibilisent sur l’alimentation de la femme enceinte et allaitante pendant les périodes de CPN et CPS , mais nous sommes dans une crainte totale par ce qu’il est difficile pour nous de mettre en pratique les conseils qu’ils nous donnent suite aux conditions de vie que nous traversons dans ces camps, les relais communautaires nous enseignent de manger 3 repas saines et équilibrés par jour mais nous n’y arrivons pas, on mange seulement une fois par jour voire passons toute la journée sans manger.
Nous craignons pour notre santé et celle de nos bébés , nous demandons à toute personne de bonne volonté de nous venir en aide , ont déclaré quelques femmes trouvées sur place.
Selon le Dr Claude SABWA , lors d’une formation des journalistes congolais sur la sécurité alimentaire et la nutrition , de précisions sur l’alimentation d’une femme enceinte et allaitante sont explicitées en ce sens :
La femme enceinte doit manger suffisamment car elle doit nourrir aussi l’enfant qu’elle porte. Ainsi , la femme enceinte doit manger au moins 3 fois par jour, ajouter une collation càd un petit repas entre les repas principaux, elle ne doit pas être sujette à des interdits alimentaires, tabous, ou coutumes…
Elle évitera le tabac, l’alcool et les plats épicés, parce que ces produits ont un effet néfaste sur le fœtus et sa santé . Elle doit se reposer suffisamment au moins 8 heures par jour.
Au Dr Claude SABWA de poursuivre en expliquant les conséquences d’une mauvaise alimentation chez la femme enceinte et chez son bebe : On a aussi constaté que le poids de naissance des enfants dépend de l’alimentation de sa mère, les mères qui sont sous-alimentées pendant la grossesse accouchent de bébés de petite taille et d’un poids insuffisant à la naissance, Ils peuvent peser moins de 2.500 g à la naissance et en conséquence, ils sont déjà malnutris.
La morbidité et la mortalité infantiles sont plus élevées chez les bébés de petit poids que chez les bébés du poids normal. Le docteur conclut en disant qu’aucun aliment spécial n’est indispensable pour produire du lait maternel.
« Une femme enceinte peut mettre en danger le bébé qu’elle porte si elle fume, boit de l’alcool ou prend des stupéfiants … »
Cependant , toutes ces femmes qui se retrouvent dans ces trois camps de déplacés cités ci – haut ne peuvent ni observer , ni pratiques tous ces conseils suite à l’insécurité qui sévit dans cette partie de la République Démocratique du Congo.
Fabrice RWANAMIZA