Par DNK
Le monde entier a célébré le 19 juin la journée internationale de lutte contre la drépanocytose.
A Kinshasa pour commémorer cette journée le programme national de lutte contre la drépanocytose a organisé une activité à l’institut national pilote d’enseignement des sciences de santé. Activité qui a réunie les ong et associations qui encadrent et militent pour les droits des personnes vivant avec la drépanocytose avec le ministre de la santé, Samuel Roger KAMBA.
La RDC est le troisième pays dans le monde et deuxième en Afrique après le Nigeria ayant un nombre élevé des personnes vivant avec cette maladie chronique . l’occasion a été saisie par ces structures qui militent pour les droits de personnes vivant avec la drépanocytose de faire un plaidoyer auprès du ministre de la santé de s’inpliquer personnellement pour le vote au parlement de la proposition de loi portant prévention de la drépanocytose et protection des personnes vivant avec la drépanocytose en République Démocratique du Congo.
Une demande qui a été vite acceptée par le patron de la santé publique en RDC qui leur a rassuré de son implication et la volonté du chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI à travers la couverture santé universelle de résoudre le problème du coût élevé de la prise en charge sanitaire en RDC.
Le ministre de la santé, Samuel Roger KAMBA leur a promis de tout mettre en œuvre pour la révision à la baisse des produits pharmaceutiques que prennent les malades souffrant de cette maladie pour faciliter l’accès au traitement et leur garantir une meilleure prise en charge.
Il faut noter que la drépanocytose ou anémie SS est une maladie génétique et héréditaire du sang. Elle est caractérisée par la présence d’hémoglobine anormale S dans le sang , responsable de la déformation de globules rouges en forme de banane ou de faucille. Le coût moyen de la prise en charge d’une personne vivant avec la drépanocytose varie entre 800 et 1000 dollars par an.
C’est depuis 2005 que cette maladie a été déclarée par l’organisation mondiale de la santé comme problème de santé publique.