Par Deborah NKENGE
Début ce lundi 17 Avril à Kinshasa des travaux de l’atelier de la revue à mi-parcours du Projet Régional de Renforcement des Systèmes de surveillance des Maladies en Afrique centrale, quatrième phase (REDISSE IV).
Lancée par le Vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Serge Emmanuel Holen, cette cérémonie a connu la participation de plusieurs autorités et responsables des structures sanitaires mais également d’une forte délégation de la CEEAC venue des différents pays-membres appuyés par la Banque Mondiale.
Durant 4 jours soit du 17 au 20 avril les organisations impliquées dans la mise en œuvre du projet REDISSE IV seront consultées, tout au long du processus de la revue avec notamment la participation des partenaires techniques et financiers.
D’entrée de jeu le vice-ministre de la santé Serge Emmanuel Holen a dans son discours martelé sur l’importance de cette rencontre qui selon lui revêt un caractère important au regard des objectifs assignés.
« Après 3 années d’existence, vos travaux devront se focaliser sur sa revue à mi-parcours, afin d’apprécier les activités réalisées par rapport aux résultats attendus. Ainsi, pourriez-vous identifier les défis persistants et en suggérer les actions pré requises en vue de l’évaluer », a-t-il déclaré avant d’appeler les participants à ces assises à plus d’objectivité durant les travaux.
De son côté, Kapinga Ngandu Ivette, commissaire du département en charge du développement rural et social de la Commission de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), est notamment revenue sur les quelques avancées enregistrées dans ce Projet, notamment la mise en place de 4 sous-comités techniques spécialisés ainsi que l’opérationnalisation effective de l’organe de gouvernance du Projet REDISSE 4 et l’intégration effective des équipes de coordination de gestion du Projet au sein de la Commission de la CEEAC.
Il sied de noter que cette mission de la revue à mi-parcours a pour objectifs de :
- Confirmer la pertinence des objectifs de développement du projet (ODP) dans le contexte actuel du pays, mesurer les progrès réalisés et s’assurer qu’ils demeurent atteignables ;
- Réaliser un bilan des activités réalisées et de leurs stratégies de mise en œuvre par composante pour estimer leur efficacité ;
- Évaluer la pertinence du cadre de résultat, des arrangements institutionnels, de la gestion du projet y compris les aspects fiduciaires, environnementaux et sociaux ; et
- S’accorder sur des stratégies pour atténuer les risques portant sur la réalisation des ODP ou des mesures correctrices aux goulots d’étranglement constatés.
A l’issue de ces travaux un rapport sera dressé pour chaque domaine couvert, le rapport fera des recommandations spécifiques sur les ajustements nécessaires.
Ainsi, ces recommandations permettront d’améliorer la structure et les activités du Projet avant la date de clôture, prévue au 31 juillet 2024.