Ils ont travaillé 4 jours d’affilée et ont ciblé 4 provinces dont le Kasai , le Kasai Central , le Kwilu et la province du Sud – Kivu.
Ces différents acteurs du secteur de la division provinciale de la santé se sont donc donnés à coeur joie afin de mûrir leur réfléxion sur la mise en œuvre des interventions du Programme Multisectorielle de Nutrition et de Santé dans les provinces citées ci – haut .
Ces réunions qui définissent une ligne de conduite à suivre se définissent en atelier d’orientation technique.
Ces acteurs poursuivaient plusieurs objectifs notamment , l’identification des axes de collaboration, des défis entre les secteurs sensibles.
La nutrition a été épinglée, le partage des procédures de gestion financière, la passation des marchés avec les parties prenantes sont donc des enjeux identifiés par les acteurs du secteur de la division provinciale.
4 jours durant , soit du Mardi 13 au 16 décembre , cet atelier d’orientation a reçu plutôt une note de satisfaction en rapport surtout au travail abattu.
Des recommandations comme dans tous les ateliers de réflexion , ont été également formulées.
- Accroitre l’utilisation des interventions nutrition sensible de qualité pour appuyer la sécurité alimentaire et la protection sociale de ménage ;
- Ouvrir le marché des médicaments aux fournisseurs agréés par l’autorité de régulation des médicaments sont les deux recommandations qui ont retenu l’attention.
Le coordonnateur de l’ Unité de Gestion du Programme de Développement du Système de Santé (UG-PDSS), le Dr. Dominique Baabo a fait savoir ce qui suit :
« Pour la mise en œuvre de ce projet, nous avons un défi majeur qui est celui de la coordination. C’est un projet multisectoriel. Ce qui est conversé doit être renforcé et cela exige bien évidement un leadership fort au niveau de division provincial de la santé” a-t-il déclaré.
Le Dr Michel Muvudi , coordonnateur de l’équipe santé de la Banque Mondiale en RDC a également insisté sur la mise en oeuvre de ce projet.
D’après ce dernier , sa mise en oeuvre est plus importante que tout .
« Quand nous parlons de résultats c’est d’abord la mise en œuvre. Pour nous monsieur le secrétaire générale , le résultat compte plus que tout. Le processus ne nous intéresse pas lorsque nous n’avons pas atteint le résultat. C’est pour cette raison d’ailleurs que nous avons voulu associés à ces discussions les cadres du niveau provincial. »
À l’unanimité , participants et acteurs se sont tous focalisés sur les résultats que doit produire ce projet, et cela dépend inexorablement d’une bonne mise en œuvre de la banque mondiale , qui est un partenaire financier de ce projet et s’y attèle déjà au niveau de la division provinciale de la santé pour un leadership avéré.
Ces assises de 4 jours ont été clôturées par le secrétaire général du ministère de la santé.
Dr. Yuma Ramazani Sylvain a renouvelé son accompagnement à ce projet et a promis de s’impliquer personnellement pour des résultats adéquats.
« Quand on veut gagner il faut rester souder on ne peut pas gagner en ordre dispersé. Et voilà pourquoi je pense qu’il faudra mettre en place un mécanisme qui devrait nous amené a ce qu’on appelle une communauté de pratique. » a-t-il il dit.
Pour rappel , le Projet Multisectoriel de Nutrition et de Santé (PMNS) a pour objectif de s’attaquer aux principaux déterminants du retard de croissance chez les enfants de moins de deux ans en RDC dans les provinces ciblées. Le projet est multisectoriel et implique dans sa mise en œuvre, les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’éducation et de la protection sociale.
Il est géré par le Ministère de la Santé qui assure le lead à travers le Programme National de Nutrition (PRONANUT) pour la coordination technique et l’Unité de gestion du Programme de Développement de la santé (UG-PDSS) pour la gestion fiduciaire du PMNS.
Ces 4 jours de formation ont donc défini la mission spécifique pour des résultats recherchés et voulu afin que tout se passe dans les normes et que toutes les parties prenantes produisent un travail irréprochable.
Deborah NKENGE