Jean-Claude KABINDA

En vue d’améliorer les connaissances des Adolescents et jeunes sur la protection contre les abus, exploitations, violences sexuelles et celles basées sur le genre, l’ONG Enfant-Avenir a organisé vendredi 21 Avril à Kinshasa une séance des causeries éducatives sur les différents mécanismes.

Cette séance qui a débouché sur la mise en place d’un pool de paires éducateurs pour les actions de sensibilisation, était également un cadre de formation des jeunes en santé sexuelle et reproductive.

Se confiant à la presse, Me Pierre Bibombe, coordonnateur Pays de l’ONG Enfant-Avenir, indique avoir partagé avec les participants les différents modes de signalements de cas de VBG et ceux ayant trait aux abus et exploitations sexuels. Il a insisté sur le numéro vert mis en place pour tous ces cas, il s’agit de 49 55 55.

Pierre Bibombe s’est entretenu également avec des participants sur les conséquences des actes d’EAS en milieu scolaire et celui communautaire.

‘’Aujourd’hui, les exploitations sexuelles ne sont pas seulement commises par les humanitaires ! Vous allez retrouver ces actes en milieu scolaire et estudiantin avec les points sexuellement transmissibles. La thématique PSEA est devenue transversale, c’est ainsi que nous avons dit aux jeunes et ados de dénoncé via les mécanismes mis en place tout acte allant dans ce sens dans les boites à plaintes et numéro vert’’ Explique-t-il.

A l’issue de cette causerie éducative, les organisateurs ont souhaité voir l’Etat définir une politique d’encadrement des jeunes. Objectif, les prévenir de manipulations politiciennes et de la délinquance. L’ONG Enfant-Avenir plaide aussi pour que les nouveaux magistrats qui seront nommés soient capacités sur les Thématiques PSEA et VGB avant le début de leurs carrières.