La vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Mme Véronique Kilumba Nkulu, a présidé, ce lundi 17 octobre 2022, à l’hôtel Béatrice de Kinshasa, la cérémonie d’ouverture des travaux de Formation Régionale sur l’Intégration du Vaccin Oral Contre le Choléra dans le contexte d’urgence et de prévention.
Organisée à l’attention des experts de la riposte contre le Choléra de l’Afrique francophone, cette formation vise à outiller les pays concernés, dans la planification des campagnes de vaccination, afin d’éliminer le Choléra d’ici 2030.
Dans son mot de circonstance, Mme Véronique Kilumba Nkulu a remercié l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour le choix porté sur la RDC, avant de rappeler l’importance de la vaccination comme un pilier permettant de prévenir des épidémies.
« je voudrais avant tout, remercier l’OMS pour le choix porté à mon pays, la RDC, afin d’abriter ces assises d’une importance capitale pour l’avenir de la lutte contre le Choléra en Afrique. Conscient des défis énormes auxquels nos pays Africains sont confrontés dans le secteur de l’Eau, Hygiène et Assainissement, la vaccination reste un pilier qui permet de prévenir des grandes flambées et, par-dessus tout, la mortalité élevée liée à l’inaction ».
La Vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a poursuivi son intervention en soulignant la détermination de la RDC à respecter les engagements pris dans le cadre de la feuille de route 2030 pour éliminer le Choléra, selon le vœu de chaque africain.
« Bien que confrontée aux flambées actuelles du choléra dans certaines provinces, la RDC reste confiante au regard des engagements pris dans le cadre de la feuille de route 2030 pour l’élimination du Choléra comme problème de santé publique. Le vœu des congolais et tous les pays africains, ici représentés, est de voir nos pays éliminer cette maladie, qui a déjà fait trop de victimes dans les familles et communautés. Cet atelier est, pour moi, bien indiqué afin de permettre aux experts de maîtriser les procédures dans la soumise des requêtes de vaccination, en tenant compte de besoins spécifiques des populations à risques et d’échanger sur les expériences en matière d’organisation des campagnes de vaccination de qualité dans les 5 prochaines années », a-t-elle dit.
Le numéro 2 de la santé publique congolaise a conclu son allocution en encourageant les différents experts et partenaires venus de différents horizons pour cet atelier, en espérant que chacun donne le meilleur de lui-même afin d’atteindre les résultats attendus.
Rappelons que cet atelier, auquel prennent part plusieurs pays africains, est organisé par l’OMS, en collaboration avec Global Task Force, et va s’étaler sur 5 jours.
Katembera Olivier