C’est pendant la période de l’adolescence que les jeunes veulent se découvrir et ils sont tentés d’expérimenter certaines pratiques à haut risque.
A Butembo, dans l’Est de la république démocratique du Congo, le nombre des demandes des produits stimulants vendus dans les dépôts pharmaceutiques dans cette ville commerciale est à la hausse pour cette année 2023.
Kifaru et Viagra sont les deux produits très achetés par les jeunes dont l’âge varie entre 17 et 35 ans pour satisfaire les désirs sexuels. Nombreux sont devenus des dépendants de ces produits, d’autres meurent sur les lits avant ou pendant les rapports les sexuels.
Le docteur gynécologue Katirisa Johnson du Centre médical AFrican Health Medical Scheme alerte sur les dangers que courent les jeunes qui en prennent sans l’aval des médecins. L’expert en santé informe que ces produits sont vendus sur ordonnance médicale visée par les spécialistes de la santé.
« Quand un monsieur se présente devant une pharmacie, il veut acheter le Kifaru, le Viagra pour des problèmes sexuels dans le but de satisfaire son partenaire au lit, il s’expose au risque. Chez moi, en gynécologie, j’ai soigné une fille qui a été victime de la sexualité agressive. Elle saignait à flot , l’organe génital mâle a cassé les cellules de l’organe génital. Il a fallu l’amener au bloc opératoire pour aller situer les colles qui étaient déjà détachées de la paroi vaginale ». regrette le docteur gynécologue Katirisa Johnson.
Le gouvernement congolais qui a la charge de contrôler les responsables des officines pharmaceutiques semble se soucier moins du problème. Les conséquences sont lourdes dans la communauté si les autorités ne contrôlent pas les pharmaciens.
L’absence de l’Etat favorise le trafic illicite des produits Kifaru et Viagra alors qu’ils sont interdits d’être servis sans ordonnance visée par un médecin. Cette pratique pourra entrainer l’impuissance sexuelle chez les jeunes.
Fabrice KATEMBO