Par Fabrice RWANAMIZA
L’infécondité est une affection du système reproducteur masculin ou féminin définie par l’impossibilité d’aboutir à une grossesse après douze mois ou plus de rapports sexuels non protégés réguliers.
Pour tomber enceinte, plusieurs évènements se succèdent dans le corps de la femme : les ovaires produisent l’ovocyte, qui se déplace jusqu’à l’utérus. La fécondation ne peut se produire que si l’ovocyte entre en contact avec un spermatozoïde. En fusionnant, ces deux cellules forment un œuf qui s’implante et se développe jusqu’à devenir fœtus. On parle d’infertilité quand cette fusion n’a pas lieu.
Chez la femme tout comme chez l’homme, il existe plusieurs raisons de la baisse de la fertilité, a fait savoir le docteur Morgan BAROKI à Santnews.info.
Pour lui il y a d’abord, l’infécondité primaire qui est l’incapacité totale à concevoir, et l’infécondité secondaire c’est quand un couple devient incapable de concevoir après avoir conçu au moins une fois.
Parlant des causes de cette situation, ce médecin généraliste à fait savoir que la prise de certains médicaments, drogues, tabac, altération du nombre de chromosome via FISH, fragmentation de l’ADN, phénomène d’oxydation, ou même par des situations stressantes, peuvent être aussi à la base de l’infécondité.
Toutefois, certains facteurs d’infertilité sont spécifiques aux hommes ou aux femmes. Il faut d’abord procéder à une investigation complète des causes de cette infertilité chez les deux partenaires. La cause étant bien établie, des procédures relativement simples peuvent être proposées et s’avèrent souvent efficaces. Si ces procédures sont inefficaces, la FIV peut être envisagée.
L’infécondité, une situation difficile à vivre pour les couples qui souhaitent devenir parents sans y parvenir. Cependant, il faut souligné que cette baisse de fertilité n’a pas le caractère irréversible de la stérilité. Aujourd’hui, il existe de nombreuses solutions pour lutter contre l’infertilité et augmenter considérablement ses chances de devenir parents. N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant ou votre gynécologue a conclu le docteur Morgan BAROKI.