Première cause de mortalité, le paludisme reste toujours un fléau dans le monde, avec environ 241 millions des cas et 627 000 décès enregistrés en 2020 dans au moins 85 pays dont la RDC. A en croire le rapport de l’organisation mondiale de la santé publié à l’occasion de la journée mondiale du paludisme cette année.
Vu les dégâts que cause cette endémie, la lutte pour son éradication ne doit pas concerner uniquement le ministère en charge de la Santé, encore moins le Programme national de lutte contre le paludisme. Les actions visant à éradiquer le paludisme doit être transversales. D’où, la nécessité de mettre en place une task force pour une action commune de l’ensemble des parties prenantes.
A Kinshasa, il s’est ouvert mardi 20 Décembre les travaux de la réunion de la Task Force Extraordinaire du paludisme 2022.
Lancé par la Vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Mme Véronique Kilumba Nkulu, cette rencontre avait pour thème, « Feuille de route de renforcement du système de surveillance du paludisme pour orienter les décisions vers l’élimination du paludisme en RDC ».
Occasion pour Véronique Kilumba Nkulu d’inviter les autres secteurs, en dehors de celui de la santé, à s’engager davantage dans la lutte contre le paludisme, en vue de son élimination, à travers une action commune.
« Il y a nécessité à agir pour que le paludisme ne constitue plus un frein au développement socio-économique du pays ».
Au cours de cette réunion extraordinaire, les parties prenantes devraient donc s’accorder, sur la constitution et la définition du mandat de cette task force en validant sa feuille de route. Ainsi plusieurs recommandations ont été formulées notamment :
- L’évaluation des secteurs de la santé inclus, les stratégies de surveillance en place, les systèmes d’information utilisés, la documentation et les directives disponibles, les ressources humaines et financières et les infrastructures ;
- L’amélioration de l’accès, l’analyse et l’utilisation des données du paludisme à tous les niveaux du système ;
- La formation et la supervision continue des Agents de surveillance ;
- La promotion d’un environnement qui permet une planification et une mise en œuvre des activités de la surveillance du paludisme efficaces.
En rappel, la réunion de mise en place de la task force de lutte contre le paludisme a été organisée par le ministère de la santé avec l’appui de ses partenaires.
Deborah NKENGE