Cette journée de lutte contre le cancer,tombe ce samedi 4 février.
Une occasion pour les reporters de SANTENEWS de se faire une idée sur l’évolution positive ou négative de cette lutte contre le cancer du sein au Sud-kuvu.
Pour le Dr Séraphin Bwira kasali Médecin Directeur des cliniques grand samaritain, Le cancer du sein figure parmi les maladies dont plusieurs femmes souffrent à travers le monde.
Les statistiques données par l’organisation mondiale de la santé, OMS indiquent qu’une femme meurt du cancer de sein toutes les 53 minutes , et toutes les 30 secondes une femme est diagnostiquée positive de cette maladie.
Au Sud kivu, plusieurs femmes souffrent de cette maladie , indique les sources médicales.
Cette maladie attaque les femmes et affecte leur situation sur le plan social, économique et sanitaire aussi, elle est la source du sous-développement de plusieurs familles.
Plusieurs recherches menées au Sud-Kivu prouvent que le cancer de sein est causé par plusieurs facteurs environnementaux comme l’obésité après la ménopause, les grossesses tardives, la consommation excessive de l’alcool.
Les mêmes sources ajoutent que le cancer du sein se manifeste par la présence d’une boule dans le sein, les ganglions au niveau de l’aisselle, des modifications de la peau du sein et du mamelon et le changement de la taille ou la forme du sein.
Le docteur Patrick Cibangu, membre du mouvement octobre rose à son tour indique que le cancer de sein produit plusieurs conséquences chez la femme jusqu’à provoquer la mort.
Il est important de se faire consulter pour l’éviter, car lorsqu’il n’est pas diagnostiqué dès l’apparition des premiers symptômes, la tumeur peut grossir et se propager vers d’autres parties du corps, entrainant ainsi d’autres maladies.
« Ce cancer de sein tue des femmes en silence. Nous invitons des femmes à se faire dépister bien régulièrement » confie Patrick Cibangu
Et de son côté, le docteur Narcisse Bisimwa qui évolue dans le secteur de la santé publique, fait savoir que le cancer du sein , s’il est diagnostiqué bien avant, il est soigné, ainsi les femmes peuvent être épargnées.
Il faut savoir que cette maladie attaque autant les jeunes filles que les mamans, mais les mamans sont plus exposées et elles doivent faire attention à cette maladie, qui tue plusieurs femmes dans le monde.
Agissons ensemble pour sauver les vies de nos mamans, filles et femmes en les sensibilisant sur le cancer de sein.
Armand HAMULI IRAGI