Le Programme alimentaire mondial (PAM) a récemment publié un communiqué annonçant un besoin urgent de financement pour soutenir les personnes les plus vulnérables en République démocratique du Congo (RDC). Selon le PAM, son plan minimum absolu nécessite un financement net de 381,2 millions de dollars américains pour les six prochains mois, mais pour maintenir ses opérations plus larges, l’organisation a besoin de 567,8 millions de dollars américains.
La situation en RDC est préoccupante, avec de nombreuses familles vivant dans des camps de personnes déplacées confrontées à un choix impossible : laisser leur famille avoir faim ou faire face à la violence sexuelle lorsqu’elles partent à la recherche de nourriture et de bois de chauffe. Certaines sont même contraintes de recourir à des stratégies dangereuses, telles que la prostitution, pour survivre.
Le PAM souligne que fournir une aide alimentaire régulière et prévisible peut atténuer certaines de ces stratégies de survie et contribuer à réduire les risques de protection auxquels les femmes sont confrontées dans l’est de la RDC. Cependant, l’organisation insiste sur le fait que des solutions intégrées et des programmes concertés doivent être mis en place en collaboration avec de nombreux partenaires et parties prenantes.
Parallèlement à cette annonce, le Système des Nations unies a entamé les travaux de la revue 2023 de son cadre de coopération avec la RDC. Ce cadre de coopération, signé en 2019, vise à soutenir les priorités nationales et les Objectifs de développement durable du pays. Vingt-trois entités du Système des Nations unies ont apporté leur appui dans des domaines tels que l’éducation, la santé, la protection des populations vulnérables et la sécurité alimentaire.
La situation en RDC est complexe, et il est essentiel de continuer à apporter un soutien vital aux personnes les plus vulnérables. Le PAM et le Système des Nations unies appellent à une mobilisation urgente de fonds pour répondre aux besoins alimentaires immédiats et mettre en place des programmes durables pour assurer la sécurité alimentaire à long terme.
En cette Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations féminines, nous rappelons l’importance de soutenir les femmes et les filles en RDC, qui sont particulièrement exposées à des risques de violence et d’insécurité alimentaire. Il est essentiel de travailler ensemble pour garantir leur protection et promouvoir leur autonomie.
La communauté internationale doit se mobiliser et répondre à cet appel urgent de financement afin d’apporter une aide vitale aux personnes les plus vulnérables en RDC. La situation ne peut être améliorée qu’en unissant nos efforts et en apportant un soutien concret à ceux qui en ont le plus besoin.