L’épidémie de variole de singe, également connue sous le nom de mpox, semble prendre de l’ampleur à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Selon les autorités provinciales de la santé, sept des 35 zones de santé de cette mégalopole de près de 20 millions d’habitants sont désormais touchées.
Les zones les plus affectées sont Limete avec sept cas confirmés, suivie de Kasa-Vubu avec 4 cas, puis Nsele et Barumbu avec 3 cas chacun. Face à cette situation préoccupante, les autorités mettent l’accent sur la prévention, en insistant sur les mesures d’hygiène de base comme le lavage régulier des mains et l’évitement des contacts étroits, y compris sexuels, avec toute personne atteinte de la mpox ou présentant des symptômes.
La variole de singe est une maladie rare causée par un virus de la famille des orthopoxvirus. Elle se caractérise par l’apparition de lésions cutanées et de fièvre. Bien que généralement bénigne, elle peut dans certains cas entraîner des complications graves, notamment chez les personnes fragiles.
Face à cette situation, les autorités sanitaires restent vigilantes et mettent en place des mesures de suivi et de prise en charge adaptées afin de limiter la propagation de cette épidémie dans la capitale congolaise.
Jemima Shukrani Tshimbalanga