Dans le cadre de mise en œuvre du protocole d’accord signé entre l’Unité de gestion du programme de développement du système de santé (UG-PDSS) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) relatif au projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique centrale, phase IV (REDISSE IV) financé par la Banque mondiale et le gouvernement congolais, neuf véhicules de marque Toyota land cruiser ont été dotés pour le Programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF).
Organisée ce mardi 2 avril au parking du PNHF au sein de l’hôpital général de Référence de Kinshasa, cette cérémonie de remise officielle de véhicules a connu la participation de plusieurs autorités, notamment le directeur du cabinet du ministre de la Santé publique, du secrétaire général du ministère de la Santé, du représentant de l’OIM, du directeur général du PNHF ainsi que d’autres acteurs œuvrant dans le domaine de la santé.
Dans son mot d’ouverture, le DG du PNHF a tout d’abord épinglé les circonstances qui ont abouti à la signature du protocole d’accord entre le gouvernement congolais par le biais de l’UG-PDSS et l’OIM. “Comme vous le savez le Programme national de l’hygiène en frontière est le point focal national pour la mise en œuvre du règlement sanitaire international, c’est dans ce cadre que le pays a bénéficié du financement de la Banque mondiale qui, après l’éclosion de la Covid a été renforcé pour son accélération à travers le protocole d’accord qui a été signé avec OIM pour accélérer la mise en œuvre”, rappelle-t-il.
Le patron du PNHF ajoute que : “dans ce projet qui fait suite de l’évaluation qui était faite en 2018 de capacité minimale des points d’entrée, il avait été identifié plusieurs faiblesses dans la mise en œuvre de règlement sanitaire international et le projet a été écrit pour améliorer ces déficits.”
Représentant le chef de mission l’OIM, Mamadou Ngom coordonnateur de l’Unité d’appui au programme au sein de cette organisation qui est l’un des acteurs de ce projet, s’est appesanti sur l’apport de l’OIM à l’amélioration du système de santé en République démocratique du Congo notamment dans le renforcement des activités de prévention de lutte contre les maladies liées à la mobilité.
“L’OIM travaille depuis 2022 à la suite de plusieurs crises sanitaires qu’a connu le pays, avec le gouvernement pour mettre en place le projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies en Afrique centrale, phase IV (REDISSE IV)”, dit-il tout en soulignant que ce projet est cofinancé par le gouvernement congolais à travers l’UG-PDSS et la Banque mondiale.
“Je souhaite saisir cette opportunité pour renouveler l’engagement de l’Organisation mondiale pour les migrations à continuer à travailler auprès des partenaires du gouvernement pour améliorer le système de santé publique en République démocratique du Congo”, ajoute Mamadou Ngom, avant de conclure : “Aujourd’hui, nous mettons à votre disposition un don de véhicules qui permettra à faciliter le mobilité de travail des acteurs sur le terrain. Nous vous recommandons d’en faire bon usage.”
Prenant la parole lors de cette activité, Muboyayi Romain, directeur du cabinet du ministre de la Santé publique, a relevé l’importance de cette dotation de véhicules, qui pour lui est un acte louable en soutien au besoin exprimé dû aux capacités minimales requises constituant la preuve de l’intérêt accordé à la mise en œuvre effective du réglementaire national dont le PNHF est le point focal national.
“L’événement de ce jour qui consiste à la remise officielle de 9 véhicules dont 5 ont déjà été livrés aux 5 coordinations provinciales du PNHF, je cite : le Haut-Katanga, l’Ituri, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu, le Tanganyika ; et les 4 autres qui contribueront au renforcement des capacités minimales requises à tout moment et en cas d’urgence comme exigé aux points d’entrée conformément aux règlements sanitaires internationales”, explique-t-il.
Muboyayi souligne qu’à travers ce geste, il s’agit pour nous de donner des outils de travail aux acteurs dynamiques de terrain engagé dans la protection du pays contre les exportations et importations des phénomènes pouvant entraîner des urgences de santé publique à portée internationale.” Il relève ensuite que : “cette activité marque la volonté de notre pays à poursuivre ses efforts dans la traite des objectifs en lien avec la sécurité sanitaire mondiale.”
Ainsi, des mains du représentant du chef de mission de l’OIM, passant par celles du représentant du ministre de la Santé publique qui, à son tour, a remis les clés à Yuma Ramazani, secrétare général de la Santé publique ; à Pascaline Mbangu, secrétare générale de la Pêche et de l’élevage ; et en fin au DG de PNHF qui a exprimé sa gratitude et a promis d’en faire bon usage.
La dotation de ces véhicules repartis en 7 provinces à savoir : Kinshasa, Ituri, Kongo Central, Nord-Kivu, Sud-Kivu, et Tanganyika ; est une des corrections de faiblesses identifiées lors de l’évaluation de capacités intersectorielles de surveillance des maladies, de préparation et de réponse aux épidémies dans 18 points d’entrée en RDC.
L’or Kalombo |