Placée la veille de la Saint-Valentin, la journée internationale du préservatif se veut un moyen innovant et léger de rappeler au monde entier que le port du préservatif peut prévenir la grossesse et les MST, y compris le VIH.
C’est aussi une occasion pour les organisations qui luttent contre le VIH/SIDA de distribuer de préservatifs et tests de dépistage de MST gratuits dans plusieurs régions du monde.
De plus en plus de gens prennent conscience des répercussions catastrophiques des rapports sexuels non protégés, la Journée internationale du préservatif souligne encore plus l’importance de la protection et de la sexualité sans risque.
Une occasion pour la rédaction de santenews.info, de faire le point sur cette question précisément dans la ville touristique de Goma, où une résistance des maladies infectieuses comme les infections sexuellement transmissibles (IST) s’avèrent très régulières chez les jeunes.
Les femmes rencontrées affirment avoir eu des rapports sexuels non protégés, ce qui a été à la base de la transmission des infections sexuellement transmissibles à leurs conjoints.
« Vu la mauvaise gestion des rapports sexuels en tant que jeunes, le nom respect des règles d’hygiène par certaines filles et femmes et l’infidélité dans les couples. Ceci ne peut que conduire à la persistance des infections sexuellement transmissibles. »
C’est vrai qu’aujourd’hui, le préservatif est distribué gratuitement, il y a aussi des sensibilisations par ici et par-là, mais il faut cependant souligner que le port de ce contraceptif pose toujours problème.
D’un côté en raison du manque de compétences des jeunes en matière d’utilisation des condoms de façon correcte et de l’autre côté l’ignorance des conséquences possibles.
Pour le Dr Clement KANKU, médecin généraliste «Les jeunes, sont plus susceptibles d’adopter et de continuer des comportements sexuels à moindre risque que ne le sont leurs aînés, chez lesquels les comportements sexuels sont déjà bien ancrés. La diminution des infections parmi les adolescents entraînera, la baisse du nombre des infections dans toutes les tranches d’âge. Tout ce qui veut dire qu’il vaut bien la peine de cibler les adolescents par les efforts de prévention. »
Selon les statistiques, l’infection génitale toucherait entre 1 et 2% des adultes avec une prévalence un peu plus élevée chez les femmes et jusqu’à 40% des personnes consultant pour des IST à répétition.
Les infections sexuellement transmissibles présentent chez les jeunes un risque de contact sexuel de 60 à 70%.
De son côté, Ibrahim Twaha, médecin spécialiste en traitement des maladies infectieuses soutient que plusieurs jeunes courent le risque de persistance des infections sexuellement transmissibles suite à la négligence des méthodes de prévention contre les maladies infectieuses.
« Certains jeunes ignorent l’existence des infections sexuellement transmissibles qui conduiraient à la stérilité chez les femmes ou filles si elles ne sont pas soignées, pour les garçons ils font la divagation avec des rapports sexuels non protégés et même avec beaucoup de partenaires. »
Profitant de l’occasion, Dr Ibrahim a lancé un message à la jeunesse congolaise,
« J’invite la jeunesse actuelle à être responsable dans ces histoires de la sexualité car c’est leur santé qui est mise en danger »
Il sied de signaler que la majorité des jeunes se livrent trop au sexe ces derniers temps dans la ville touristique de Goma , cela se manifeste par un manque criant de l’éducation sexuelle dans certaines écoles et églises.
Boniface Malimingi Anatole