
Le 24 octobre, la Journée mondiale de la poliomyélite nous rappelle l’importance cruciale de la vaccination dans la lutte contre cette maladie virale dévastatrice. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés pour réduire les cas de poliomyélite dans le monde, la vaccination demeure le seul remède efficace pour protéger les enfants et éradiquer ce virus.
La poliomyélite est une maladie très contagieuse qui affecte principalement les enfants de moins de cinq ans. Les premiers symptômes, souvent similaires à ceux de la grippe, incluent fièvre, fatigue, céphalées et douleurs musculaires. Dans environ 1 % des cas, la maladie évolue vers une forme paralytique, entraînant des paralysies irréversibles. Une infection sur 200 peut être fatale, notamment en raison de complications respiratoires.
Le poliovirus se transmet principalement par voie oro-fécale, c’est-à-dire par l’ingestion d’eau ou de nourriture contaminée par les selles d’une personne infectée. Il peut également se propager par contact direct avec une personne infectée ou, moins fréquemment, par des gouttelettes respiratoires. La contagiosité est élevée, et tant qu’un seul enfant reste infecté, tous les enfants du monde sont à risque.
La prévention par la vaccination est la seule solution pour lutter contre la poliomyélite. Il existe deux types de vaccins : le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) et le vaccin inactivé. Les deux sont efficaces et sûrs, et leur administration à plusieurs reprises peut protéger un enfant tout au long de sa vie.
Depuis le lancement de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite en 1988, le nombre de cas dus au poliovirus sauvage a diminué de 99 %, passant de 350 000 cas dans plus de 125 pays à seulement deux pays dont l’Afghanistan et le Pakistan en situation d’endémie aujourd’hui. Toutefois, la vaccination doit être maintenue et renforcée pour éviter une résurgence de la maladie.
À l’occasion de cette Journée mondiale, il est crucial de rappeler que la lutte contre la poliomyélite nécessite un engagement collectif. Les gouvernements, les organisations de santé et les communautés doivent travailler ensemble pour garantir que chaque enfant soit vacciné.
L’or Kalombo