Par Japhet MUNGANGA

Caractérisée par les boutons sur les corps qui finissent par se transformer à des trais qui font couler le sang complètement noir,
Kuakara, ainsi est-elle appelée par la population locale.
Cette épidémie résulte de l’utilisation des eaux polluées par les rivières Tshikapa et Kasaï.

D’après les informations, les enfants de moins de 13 ans et les personnes âgées sont les plus touchés, outre les femmes enceintes dans la zone de santé rurale de Ndjoko Punda en territoire de Luebo.
Malheureusement, aucun traitement n’a encore été trouvé alerte la société civile de TSHIKAPA.

« La maladie oblige la personne infectée à se gratter tout le corps. Depuis la pollution de la rivière Kasaï et Tshikapa, les ménages riverains souffrent, car vu la conjoncture, ils sont obligés d’utiliser cette eau qui crée les démangeaisons impossibles à maîtriser. Jusque-là aucune étude n’est faite pour comprendre ce phénomène, nous voulons que les services attitrés nous trouvent des solutions adéquates. » a declaré Claude Bopey le président de la nouvelle société civile de TSHIKAPA.

La même situation est signalée dans le secteur de Mudiadia dans le territoire de Tshikapa Kamonia.

Jonas MUNGANGA est infirmier à la cité MUDIADIA, ce dernier rappel que deux ans passés les mêmes effets se produisaient après l’utilisation de l’eau de la TSHIKAPA mais cette fois-ci l’heure est grave s’est-il étonné.
« Les femmes ont des bourbouilles au niveau vaginale qui a force de se grattait, elles ont des plaies et les enfants sur tous le corps ».

Ainsi le gouvernement et ses partenaires à la santé sont appelés à s’impliquer et trouver des solutions dans le but atténuer la contamination.