MBUJI-MAYI : L’Hôpital général de référence de Dipumba cédé à la clinique universitaire

Ils étaient tous dans la rue ce vendredi 27 janvier pour célébrer la cession de l’hôpital général de référence de Dipumba céder à la clinique universitaire de Mbuji-Mayi.

Le recteur, le corps académique et les étudiants de l’Université officielle de Mbuji-Mayi, ont manifesté leur joie avec calicot à la main, chant et danse sous une ambiance festive.

La marche est partie de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM) pour chuter au cabinet du gouverneur de province.

« L’Université officielle de Mbuji-Mayi a longtemps croupi dans cette difficulté, organisant les enseignements sans clinique universitaire. Ces efforts sont le résultat d’une lutte acharnée menée par nos ainés. On ne saurait oublier leurs mérites ici. Par ailleurs nous vous demandons, Excellence Monsieur le gouverneur, de bien vouloir instruire les services de l’hôpital général de Dipumba, de veiller sur le matériel de cet hôpital pour que les étudiants qui en prendront possession trouvent le matériel dans des bonnes conditions ». a déclaré le professeur abbé recteur Apollinaire Cibaka

ce dernier a indiqué que mille huit cents (1.800) étudiants seront formés grâce à ce grand centre hospitalier considéré comme champ d’expérimentation :

« Ce grand hôpital, nous allons le transformer en véritable clinique universitaire. Avec le comité de gestion et tous nos professeurs, nous sommes sûrs qu’à partir d’aujourd’hui, nous allons réécrire l’histoire de la recherche, de l’enseignement et du service de la médecine dans la région du Kasaï. Nous ferons de cet hôpital-là un bijou. Il ne faut pas que même pour un rien que les gens partent à Kinshasa, alors que nous avons des médecins, des professeurs de médecine capables de le faire ici ».

Cet hôpital jadis géré par la Société minière de Bakwanga (MIBA), est devenu désormais la clinique universitaire. Le gouverneur de province a remercié les autorités de la MIBA pour avoir bien protégé cet hôpital.

Aujourd’hui il ne faut qu’assurer le suivi pour la bonne marché de ce grand centre hospitalier.

Deborah NKENGE

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