Médicaments contre le paludisme : le ministre de la Santé salue les initiatives des industries locales

La vision du gouvernement congolais est de soutenir les industries locales, notamment dans le secteur sensible tel que dans le domaine pharmaceutique, a déclaré jeudi, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le Dr Jean-Jacques Mbungani, lors de la Journée médico-pharmaceutique organisée à l’hôtel Beatrice à Kinshasa par la société « Pharmakina S.A. ».

Le Dr Mbungani a, à cette occasion, salué toutes les initiatives de la société « Pharmakina S.A. » dans le monde entier et pour le peuple congolais, particulièrement dans la lutte contre le paludisme.

« Cette activité placée sous le thème  Quinine, notre patrimoine, est une matérialisation de la Couverture Santé Universelle (CSU) portée comme une bannière par la haute hiérarchie dans les objectifs sociaux du quinquennat du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », a affirmé le ministre de la Santé.

Pour lui, la RDC a ce mérite de la production des médicaments de bonne qualité. C’est ainsi qu’il a lancé un appel aux investisseurs de soutenir cet élan pour sauver des vies humaines dans ce contexte de lutte contre la pandémie de Covid-19.

Il a fait savoir que pour poursuivre sur cette lancée et matérialiser cette vision, le Premier ministre et son gouvernement ont positionné la CSU comme principal cheval de bataille pour la santé dans le programme d’actions du gouvernement 2021-2023.
La RDC fait partie des producteurs des principes pharmaceutiques actifs.

Par ailleurs, le directeur général de Pharmakina S.A., Etienne Erny  a déclaré que la République Démocratique du Congo fait partie des producteurs deaqs principes pharmaceutiques actifs et des sels de quinine dont la finalité est d’être transformée en diverses présentations galéniques comme les comprimés, les sirops et les solutions.

Il a fait savoir que par son travail, Pharmakina S.A. a fourni plus de 10 millions de cures actuellement qui peuvent s’accroitre. Le DG de Pharmakina S.A. a appelé l’Etat ainsi que les ONG à soutenir et à protéger cet acquis dans ce domaine.

Il a retracé l’origine du quinquina, un arbre qui fut naturellement découvert en Amérique du Sud, avant d’être transportée et replantée en Indonésie pour enfin être cultivé au Congo vers 1940, car les conditions climatiques et altimétriques de sa géolocalisation étaient favorables à son exploitation dans les régions équatoriales du Kivu.

M. Erny a souligné que le laboratoire et les investissements de Pharmakina ont permis le développement d’une nouvelle génération de plantations bio-résistantes dans la province du Nord-Kivu. Cette approche a permis, au fil des années, de consolider actuellement la RDC comme étant l’unique réservoir mondial des stocks d’écorces de quinquina, matières premières assurant un potentiel d’approvionnement à long terme pour sécuriser l’industrie pharmaceutique.
Il a rappelé que la Pharmakina existe depuis plus de 60 ans. Pour lui, elle est un modèle et un exemple à inscrire dans un livre d’histoire et d’économie  pour l’Afrique.

 

Deborah NKENGE

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