Boniface Malimingi Anatole
Dans le camp des déplacés basé à Saké, en province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, les femmes déplacées de leur état alertent sur les actes de viol dont elles sont victimes pendant qu’elles vont faire des travaux champêtres.
Se confiant à Santenews.info, le Président de la société civile de Kamuronza dénonce ces actes ignobles et s’insurge contre ces hors la loi qui commettent des abus sexuels contre ces personnes vulnérables car ayant fuit la guerre du M23 en territoire de Masisi.
» Nous dénonçons avec la dernière énergie les abus sexuels dont sont victimes les femmes déplacées dans le camp de Saké pendant qu’elles se rendent dans les champs pour trouver à manger ou pendant qu’elles font les travaux de ménage. Pourtant, ces dernières vivent dans des conditions inhumaines mais ces hors lois ne cessent de tirer profit grâce à cette situation de guerre « , a déclaré Léopold MWISHA BUSANGA.
Pour sa part, Daniel BAUMA , médecin en zone de santé de Kirotshe basé dans Al cité de Sake , indique que ces femmes victimes des viols sont prises en charge par la structure de santé de cette cité en vue de veiller à leur santé.
« Nous étant que professionnel de santé nous sommes très surpris de voir les personnes possédant un coeur diabolique de profiter sexuellement à ces femmes déplacées lors qu’elles se dirigent dans différents champs pour leur survie puis ces hommes leurs forcent à coucher avec elles , chose qui pourrait entraîner la conséquence des plusieurs sexuellement transmissibles, grossesses et autres », a-t-il déclaré.
De leurs côtés certaines femmes ayant subi ces actes , se plaignent du comportement de certains hommes vivant à Saké en complicité avec les hommes en uniforme qui leur prendraient par force afin d’abuser sexuellement d’eux.
» Nous sommes très désolées de voir certaines personnes de mauvaise foi en collaboration avec les hommes en tenus qui nous forcent à coucher avec eux pendant que nous nous dirigeons dans les champs pour aller chercher à manger , la vie que nous menons c’est très catastrophique avec la famine , la maladie, et s’ajoute menant les viols « , se lamentent-elles .
Toutefois, ces dernières appellent les sévices de sécurité à jouer leur rôle durant cette période vu que certaines personnes assoiffées de sexe veulent en profiter et invitent les autorités compétentes à punir toute personne qui sera attrapée.
Il sied de rappeller qu’il y’a quelques semaines une dizaine des femmes avaient manifesté contre les cas des viols dans leur camps des déplacés ( Saké ) situé à plus ou moins 30 Kilomètres à l’ouest de la ville touristique de Goma.