Par Jean-Claude KABINDA
Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique a procédé depuis la ville de Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo-Central, au lancement des travaux de l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et de reproduction dans le programme national des branches spécifiques de l’enseignement spécial.
Un atelier organisé par le Fonds des Nations-Unies pour la population, UNFPA,qui est un partenaire technique et financier du ministère de l’EPST en RDC.
Dans son mot, Tony Mwaba Kazadi a rappelé l’importance de l’enseignement de la santé sexuelle et reproductive. L’inclusion des personnes vivant avec handicap à la santé sexuelle et reproductive étant confrontée à plusieurs problèmes, Tony Mwaba appelle les experts à y réfléchir lors de ces assises.
« Ces outils importants sont destinés à l’éducation et à la formation de tous les enfants congolais sans distinction aucune. Malheureusement, une frange importante de notre jeunesse, à cause de certains handicaps, ne sait pas profiter des avantages de ces outils. Ces apprenants vivant avec handicap présentent des besoins spécifiques qui font appel aux méthodes d’enseignement différenciées et à des outils adaptés pour accéder à une formation adéquate » a-t-il dit.
Et d’ajouter : « c’est à cause de leur vulnérabilité et des difficultés de communication, que les enfants vivant avec handicap sont confrontés à plusieurs problèmes de santé sexuelle et reproductive notamment les violences sexuelles, les grossesses précoces et non désirées, l’hygiène pendant la période des menstrues. D’où le besoin d’y remédier le plus vite possible. Ne laissez personne de côté en matière de santé sexuelle et de reproduction ».
Signalons que l’intégration de la composante santé sexuelle et reproductrice, la finalisation du programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial, et la production d’un lexique national des langues des signes sur la santé sexuelle et reproductive, sont entre-autres les objectifs poursuivis par l’atelier.