
Quelques minutes après sa prestation de serment, lundi 20 janvier 2025, le 47ème président des États-Unis, Donald Trump, a signé plusieurs décrets, notamment liés à l’économie, l’immigration, l’énergie, la santé et d’autres sujets sociétaux.
Concernant la santé, le nouveau locataire de la Maison Blanche a signé un décret visant le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un organisme qu’il avait par le passé vivement critiqué pour sa gestion de la pandémie de Covid-19. Selon lui, ce retrait est justifié par l’écart entre les contributions financières américaines et chinoises. « L’OMS nous a escroqués », a-t-il accusé.
Donald Trump exhorte dans ce texte les agences fédérales à suspendre le transfert futur de tout fonds, soutien ou ressource du gouvernement des États-Unis à l’OMS et les enjoint d’identifier des partenaires américains et internationaux crédibles capables d’assumer les activités précédemment entreprises par l’OMS.

Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé, via un communiqué publié sur son compte X, a exprimé son regret et a évoqué l’apport crucial et remarquable des États-Unis dans cette organisation.
« Les États-Unis ont été l’un des membres fondateurs de l’OMS en 1948 et ont participé à l’élaboration et à la gouvernance du travail de l’OMS depuis lors, aux côtés de 193 autres États membres, notamment par leur participation active à l’Assemblée mondiale de la santé et au Conseil exécutif. Pendant plus de sept décennies, l’OMS et les États-Unis ont sauvé d’innombrables vies et protégé les Américains ainsi que toutes les personnes contre les menaces sanitaires », lit-on dans ce communiqué.
L’OMS espère que les États-Unis reconsidéreront leur décision afin de poursuivre leur partenariat pour le bien de la santé et du bien-être de millions de personnes à travers le monde. « Nous sommes impatients d’engager un dialogue constructif afin de maintenir le partenariat entre les États-Unis et l’OMS. » A-t-elle conclu.
Les États-Unis sont le principal donateur et partenaire de cette organisation onusienne basée à Genève. Selon l’OMS, ils contribuent à son financement via une cotisation indexée sur leur PIB, mais aussi par le biais de contributions volontaires.
L’or Kalombo