Le Gouvernement mobilise les acteurs pour une gestion transparente du programme
Le 11 juin 2024, le Secrétaire Général à la Santé, le Dr YUMA RAMAZANI Sylvain, a lancé officiellement la revue à mi-parcours du Programme Multisectoriel de Nutrition et Santé (PMNS). Cette initiative, mise en place en 2021, vise à améliorer de manière durable la situation nutritionnelle et sanitaire de la femme et de l’enfant en République Démocratique du Congo.
Lors de cette rencontre, le Dr YUMA RAMAZANI a mobilisé les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du PMNS, notamment les ministères techniques, les partenaires au développement et les ONG. L’objectif était d’approfondir la collaboration entre ces parties prenantes afin d’évaluer l’état d’avancement du programme, d’identifier les défis rencontrés et de proposer des ajustements stratégiques pour atteindre les résultats escomptés d’ici la fin du programme en 2026.
Au cours de cette revue à mi-parcours, le Secrétaire Général a tenu à rappeler l’importance d’une gestion transparente et efficace des intrants nutritionnels et médicaments mis à la disposition des acteurs sur le terrain. Il a lancé un avertissement clair : « S’il y a des questions de gouvernance en rapport avec la fraude, la soustraction des intrants nutritionnels, des médicaments sur le terrain, nous serons sans pitié et nous serons amenés à arrêter ce projet dans cette province-là. »
De son côté, le représentant Santé de la Banque mondiale, Dr Michel Muvudi, a souligné que les besoins restent encore importants pour renforcer le système de santé et atteindre la couverture santé universelle. « Il ne suffisait pas seulement de lever la barrière financière pour que les femmes accouchent correctement, mais il faut plutôt s’assurer qu’on a une qualité suffisante pour que cette réduction des barrières financières puisse impacter la mortalité maternelle et infantile », a-t-il déclaré.
Le projet PMNS est actuellement mis en œuvre dans plusieurs provinces de la RDC, notamment le Sud-Kivu, le Kasaï, le Kasaï-Central, Kasaï-Oriental, le Kwilu, le Tanganyika, la Mongala, le Nord-Kivu, le Kwango, la Tshuapa, le Mai-Ndombe, la Haut Lomami et le Sud Ubangi.
Jemima Shukrani Tshimbalanga