Célébration ce dimanche de la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale sous le thème » les droits des femmes sont les droits humains, nous devons éliminer la fistule obstétricale maintenant« .
A Kinshasa la journée a été célébrée par le Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention avec ses partenaires, notamment l’UNFPA. C’était à l’hôpital Biamba Marie Mutombo à Masina où l’on a noté la présence de la Ministre du Genre, Famille et Enfant, de la Vice-Ministre de la Santé et du Secrétaire Général à la Santé le Dr. Yuma Ramazani.
A en croire le Ministre de tutelle, Dr. Jean-Jacques Mbungani, la République Démocratique du Congo est compté parmi les pays du monde marqués par un grand nombre de femmes porteuses de fistule obstétricale. L’incidence annuelle de cette « maladie de la honte » n’est pas connu en RDC, mais on estime à 1 à 10 cas de fistule pour 1.000 naissances, selon l’organisation Mondiale de la Santé.
D’après l’enquête démographique et de santé de 2007, l’on compte environ 42.000 femmes dans le pays qui ont une fistule non traitée, pourtant cette pathologie est évitable et guerrisable.
En réponse à cette problématique, le Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention par le biais de la PNSR recommande la mise en place de trois stratégies holistiques pour lutter contre cette maladie, il s’agit de la prévention, du traitement et de la réinsertion de ces femmes dans la communauté.
Notez que le Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR) à élaboré au mois d’avril dernier le programme national de formation de prise en charge de la fistule obstétricale en vue d’uniformiser cette prise en charge à travers toute l’étendue du pays.
Eric Musumadi, SanteNews.Info