Au total trois personnes dont un enfant sont mortes de la trypanosomiase humaine africaine sur les 36 cas enregistrés dans la province du Maï-Ndombe.

Ces statistiques sont avancées jeudi depuis la ville d’Inongo par le médecin Coordonnateur provincial du programme national de la lutte contre la trypanosomiase humaine africaine, PNLTHA Bandundu Nord.

Pour lui, en terme des statistiques, il y a une diminution de cette maladie dans le Maï-Ndombe car, au cours des années précédentes, ils arrivaient à dénombrer plus de 1000 cas.

“Nous avons encaissé ces morts suite au manque des médicaments pour les administrés. Et ces cas répertoriés ne sont pas représentatifs car nous avons réduit à 50% nos activités dans la province du Maï-Ndombe suite à une diminution sensible et drastique de financement. Et aussi à cause de la rupture des intrants et au retard de paiement lié à la motivation des personnels sur leurs primes qui sont octroyées par les partenaires “, a précisé le docteur Pathou Nganzobo.

Et de poursuivre : “Nous avons sensiblement diminuer les activités. Il n’est pas à dire que la maladie du sommeil n’existe pas mais nous ne savons pas aller chercher les malades avec les moyens que nous possédons malgré que la maladie est encore dans la province. Celà pour dire que nous devons attendre que les partenaires nous envoie le financement et ce, avec leurs caprices, programmes et priorités”.

Il souligne par ailleurs que les zones de santé à risques sont principalement celles du Plateaux.

Il sied de préciser que le PNLTHA en collaboration avec la CNRSC et Path envisage une séries d’activités de grande envergure afin de pousser les décideurs politiques à prendre des dispositions pour que le Maï-Ndombe ait une caisse provinciale afin de lui permettre de faire face à des problèmes sanitaires en général et de la trypanosomiase humaine africaine en particulier.