ord-Kivu : la communauté humanitaire « profondément troublée par les graves atteintes au droit international humanitaire »

 

Le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), Bruno Lemarquis, a exprimé une vive préoccupation concernant l’escalade de violence récente dans la province du Nord-Kivu. Dans un communiqué publié le 29 janvier, il a déploré les graves atteintes au droit international humanitaire, ainsi que les pertes en vies humaines, y compris celles de femmes et d’enfants, lors des récents combats.

Bruno Lemarquis a rappelé à toutes les parties au conflit leur devoir de protéger les populations civiles. Il a souligné que les civils ne doivent pas être pris pour cible et qu’ils ont le droit de recevoir une assistance humanitaire appropriée.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), les conséquences humanitaires de l’intensification récente des violences sont alarmantes. Environ 8 000 personnes déplacées internes ont trouvé refuge près de l’hôpital de Mweso, dans le Nord-Kivu. Cette concentration de personnes vulnérables accroît le risque d’une catastrophe humanitaire si les combats s’intensifient à proximité de cette installation vitale, qui doit être protégée conformément au droit international humanitaire.

OCHA signale également que plus de 250 000 personnes ont un besoin urgent d’assistance humanitaire dans la zone de santé de Mweso. La situation est critique, et il est crucial de garantir la sécurité des travailleurs humanitaires et des civils afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et d’éviter une détérioration de la situation humanitaire, a souligné Bruno Lemarquis.

Le Nord-Kivu a connu un nombre élevé de déplacements de population en raison des conflits. Plus de 2,5 millions de personnes ont été déplacées dans la région, ce qui limite leur accès aux services de base essentiels, déplore OCHA.

Face à cette situation préoccupante, la communauté humanitaire en RDC appelle à une cessation immédiate des hostilités et à un engagement en faveur de la protection des civils. Il est impératif que toutes les parties au conflit respectent le droit international humanitaire et facilitent l’accès des travailleurs humanitaires aux populations dans le besoin.

La communauté internationale doit également apporter un soutien accru en matière d’aide humanitaire pour répondre aux besoins urgents des personnes déplacées et des communautés touchées par les violences dans le Nord-Kivu. Une action coordonnée et rapide est nécessaire pour atténuer les souffrances des populations civiles et rétablir la stabilité dans la région.

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