
Avec environ 660 000 nouveaux cas et 350 000 décès liés au cancer du col de l’utérus en 2022, cette maladie est le quatrième cancer le plus courant chez les femmes dans le monde.
Le cancer du col de l’utérus correspond à la présence de cellules anormales au sein de la muqueuse qui recouvre le col de l’utérus, c’est-à-dire la partie basse de l’utérus qui fait la jonction avec le vagin. Ces cellules deviennent anormales en cas d’infection prolongée par un virus, le papillomavirus humain (HPV).
Les symptômes les plus courants de cette maladie sont des saignements inhabituels, notamment en dehors des règles, après la ménopause, ou pendant et après un rapport sexuel, des pertes blanches malodorantes, des douleurs persistantes au niveau du dos, du bassin et des jambes, ainsi que la perte de poids inexpliquée, la fatigue et la perte d’appétit.
Les taux d’incidence du cancer du col de l’utérus et de mortalité due à ce type de cancer sont les plus élevés en Afrique subsaharienne, en Amérique centrale et en Asie du Sud-Est. Les différences régionales concernant la charge du cancer du col de l’utérus sont dues aux inégalités en matière d’accès aux services de vaccination, de dépistage et de traitement.
Le cancer du col de l’utérus, principalement causé par le papillomavirus humain, est le quatrième cancer le plus courant chez les femmes dans le monde, causant plus de 300 000 décès par an. Le continent africain compte 19 des 20 pays où la charge de morbidité du cancer du col de l’utérus est la plus élevée au monde.
L’une des méthodes de prévention du cancer du col de l’utérus est la vaccination contre le papillomavirus humain.
En RDC, le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale a réaffirmé son engagement à éradiquer cette maladie lors du forum national sur la vaccination et l’éradication de la polio, axé sur le thème « Immunisation, nutrition et lutte contre le cancer du col de l’utérus ».

« J’engage le gouvernement à libérer le financement nécessaire pour accélérer l’introduction du vaccin contre le cancer du col de l’utérus et à créer un cadre provincial efficace pour la couverture santé universelle (CSU) », a déclaré le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba.
Pour éviter cette maladie, le médecin a recommandé notamment aux femmes d’éviter les rapports sexuels précoces, non protégés et les partenaires sexuels multiples, afin de prévenir le papillomavirus, qui est une infection sexuellement transmissible courante pouvant toucher la peau, la région génitale et la gorge.
L’or Kalombo