Alors que la viande rouge et la charcuterie sont régulièrement pointées du doigt pour leurs effets néfastes, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) émet des recommandations claires pour préserver la santé cardiovasculaire.
Depuis plusieurs années, la consommation élevée de viande, notamment rouge et transformée, fait l’objet de nombreuses critiques en raison de ses impacts négatifs sur la santé. Et pour cause, les preuves scientifiques s’accumulent sur les risques cardiovasculaires liés à une consommation excessive de ces aliments.
La viande rouge, comme le bœuf, le porc ou l’agneau, contient naturellement une forte proportion de graisses saturées. Or, ces graisses ont un effet néfaste sur le taux de cholestérol, contribuant à l’accumulation de plaques dans les artères et donc au risque de maladies cardiovasculaires.
Quant à la charcuterie, elle est particulièrement riche en sodium, un minéral qui, consommé en excès, peut favoriser l’hypertension artérielle, autre facteur de risque majeur.
Face à ces risques avérés, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris position et formulé des recommandations claires :
- Limiter la consommation de viande rouge à moins de 350-500g par semaine
- Éviter autant que possible la consommation de charcuterie
- Privilégier d’autres sources de protéines plus saines, comme les légumineuses, les poissons ou les substituts végétaux
« Il est important de souligner que ce n’est pas la consommation de viande en soi qui pose problème, mais bien les quantités et les types de viande consommés », précise le Dr. Isabelle Léger, spécialiste en nutrition.
Une consommation modérée et une diversification des sources de protéines sont donc essentielles pour préserver la santé cardiovasculaire, conformément aux recommandations de l’OMS.
L’or Kalombo