
Dans le but de stopper la propagation de l’épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo, et à Kinshasa en particulier, une campagne de vaccination se déroule du 22 février au 3 mars 2025, ciblant pour la première fois près de 337 679 enfants de la tranche d’âge de 1 à 17 ans.
Au quartier Pakadjuma, dans la zone de santé de Limete à Kinshasa, le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, avec le soutien de l’OMS, de l’UNICEF et d’Africa CDC, a lancé, samedi 22 février dernier, cette campagne de vaccination qui couvre les cinq zones de santé les plus touchées de la capitale, à savoir Bumbu, Kalamu 2, Limete, Lingwala et N’Sele.
Durant ces 10 jours, environ 579 équipes d’agents de santé de première ligne formés à cet effet seront déployées selon la stratégie géographique des zones de santé concernées, et 20 équipes seront spécifiquement dédiées à la stratégie ciblée. Des équipes de vaccination seront également déployées dans les îlots du fleuve Congo pour vacciner les enfants résidant dans les aires de santé proches de Limete. Ceci témoigne de l’engagement du gouvernement à éradiquer le virus de Mpox, comme l’affirme le docteur Dieudonné Mwamba Kazadi, Directeur général de l’Institut national de Santé publique (INSP).
« Nous sommes à un tournant majeur de nos efforts collectifs pour contrôler l’épidémie de Mpox dans notre pays. Nous sommes résolument engagés à vacciner et à protéger chaque personne éligible », a-t-il déclaré.
Plus de 660 000 personnes, dont 337 679 enfants de la tranche d’âge de 1 à 17 ans, sont attendues pour cette campagne. Toutes les personnes éligibles recevront une première dose du vaccin MVA-BN.
« Le vaccin contre la Mpox est entièrement sûr. Chaque dose administrée à un enfant ou à un adulte éligible renforce l’immunité souhaitée. Avec nos partenaires et donateurs, dont le FCDO, nous soutenons cette campagne de vaccination contre la Mpox dans la ville-province de Kinshasa, tout en améliorant le système de surveillance, la prise en charge des personnes infectées et l’application des autres mesures efficaces de prévention et de contrôle des infections. Notre priorité est d’atteindre chaque personne éligible pour la protéger de ce virus potentiellement mortel, briser ainsi la chaîne de transmission et arrêter la propagation de l’épidémie », a souligné le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l’OMS en RDC.
Depuis le début de l’année 2024, près de 180 000 personnes ont déjà bénéficié d’une vaccination contre la variole simienne dans les provinces les plus durement touchées du pays, telles que l’Équateur, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et Sankuru, incluant 23 373 dans la seule ville de Kinshasa.
Entre le 1er janvier 2024 et le 9 février 2025, plus de 14 976 cas confirmés de Mpox ont été enregistrés en RDC dans l’ensemble de ses 26 provinces.
L’or Kalombo