
Entre les avancées significatives, les défis à relever et les objectifs à atteindre, l’évaluation de la mise en œuvre de la couverture santé universelle (CSU), en particulier concernant la gratuité de la maternité, était au centre d’une réunion décisive qui s’est tenue le mercredi 18 juin à Kinshasa. Cette rencontre a rassemblé le ministre de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, et les responsables des hôpitaux.
Cette réunion, liée à cette politique essentielle, visait à harmoniser les perspectives des structures sanitaires publiques et privées. Selon le communiqué, le ministre a souligné l’importance de clarifier les zones d’ombre et d’aligner les différents acteurs autour d’objectifs communs.
Au fil des discussions, des divergences de compréhension ont été mises en lumière, freinant la coopération entre l’État et les établissements de santé. Le ministre a pris l’initiative de créer un espace d’échange où chaque structure a pu présenter ses réussites ainsi que les difficultés rencontrées depuis le lancement du programme.
À l’issue des échanges, des orientations claires ont été données pour renforcer l’efficacité du programme. Le ministre a insisté sur la nécessité d’un suivi régulier et sur la tenue de rencontres trimestrielles pour assurer une meilleure coordination des actions.
Il a également reconnu les difficultés signalées par les responsables, promettant des mesures correctives pour améliorer l’efficacité de la mise en œuvre de ce programme vital pour la santé maternelle en RDC.
Cette réunion a eu lieu dans un contexte où certains hôpitaux avaient suspendu le programme de gratuité de la maternité. En effet, certaines structures confessionnelles privées, dont l’Église du Christ au Congo (ECC) et l’Armée du Salut, ont annoncé le 9 juin dernier la suspension partielle de ce programme en raison d’un retard de huit mois dans le paiement des factures liées aux accouchements.
Cette réunion à Kinshasa marque une étape importante dans la recherche de solutions pour garantir l’accès à des soins maternels gratuits, tout en renforçant la collaboration entre l’État et les acteurs de la santé dans le pays.
L’or Kalombo